C'est la fin pour Justin Barron

C'est la fin pour Justin Barron

Par David Garel le 2025-01-05

Depuis son arrivée aux Predators de Nashville, Justin Barron traverse une période critique.

Pour ne pas dire cauchemardesque. L’échange l’ayant envoyé au Tennessee en retour d’Alexandre Carrier a été accueilli avec effroi par certains tellement il était mauvais à Montréal, et les premières performances du jeune défenseur n’ont fait que confirmer ces craintes.

Barron, présenté comme un projet à long terme par l’organisation, voit déjà sa carrière en danger.

En cinq matchs avec Nashville, Barron s'écroule. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : blanchi pointage, un différentiel de -3, et des erreurs fréquentes qui ont conduit à sa relégation dans les gradins.

Même lorsqu’il est sur la glace, ses décisions sont catastrophiques.

Alex Daugherty, journaliste pour The Tennessean, qui suit les Preds jour après jour, a résumé la frustration des partisans en le qualifiant de « dur à regarder jouer ».

L’un des incidents les plus marquants s’est produit lorsque Barron a tenté de mener une poussée offensive, ignorant les consignes strictes de son entraîneur Andrew Brunette, qui limite ce genre d’initiatives à Roman Josi.

Ce dernier, visiblement frustré, a vu son rôle volé par un coéquipier qui a mis toute l'équipe dans le trouble.

«Dans les deux derniers matchs, il semblait complètement désorienté À un moment donné, il menait une offensive alors que deux attaquants étaient déjà derrière lui, et on pouvait clairement voir la frustration de Roman Josi. Ce rôle revient à Josi, pas à Barron.»

Le journaliste, tout en reconnaissant les qualités de patinage et de maniement de rondelle de Barron, a admis que le défenseur « se cherche », une observation confirmée par sa rétrogradation au rang de septième défenseur, jouant uniquement en raison des blessures d’Adam Wilsby et Jérémy Lauzon.

Les Predators, actuellement 30ᵉ au classement général, ont clairement indiqué qu’ils sacrifiaient la saison 2024-2025 pour se concentrer sur l’avenir.

Pourtant, même dans ce contexte, Barron peine à gagner la confiance du personnel. La hiérarchie défensive de Nashville place le jeune joueur derrière...loin derrière..

Certains pensent même que Barron pourrait être soumis au ballottage d'ici la fin de l'année.

Les rumeurs d’un passage de Barron à Milwaukee, dans la Ligue américaine, se font de plus en plus insistantes. Cependant, pour ce faire, Barron devrait d’abord être soumis au ballottage, risquant ainsi d’être réclamé par une autre équipe.

Sur les réseaux sociaux, les commentaires à l’égard de Barron sont impitoyables.

« Un défenseur de 13 minutes max qui ne bloque pas de tirs et n’applique pas de mises en échec. Mauvais échange pour Nashville. »

« Josi ne lui passe même pas la rondelle à moins d’y être forcé. »

« Montréal a volé Nashville. Carrier est incroyable, Barron est perdu. »

Les partisans des Canadiens, eux, jubilent, se vantant d’avoir prédit le fiasco de cet échange. Alexandre Carrier, avec ses quatre points en cinq matchs et son différentiel de +3, est rapidement devenu un pilier de la défensive montréalaise, contrastant brutalement avec les difficultés de Barron.

La carrière de Justin Barron dans la LNH est désormais à un tournant. À 23 ans, il se retrouve à la croisée des chemins, oscillant entre la Ligue nationale et un possible passage en Ligue américaine.

Bien qu’il dispose encore d’aptitudes physiques et techniques intéressantes, son manque de confiance et ses mauvaises décisions sur la glace le placent dans une position précaire.

Pour les Predators, cet échange représente déjà un pari risqué. Barry Trotz, directeur général de l’équipe, pourrait rapidement regretter cette transaction qui, pour l’instant, semble être une victoire éclatante pour le Canadien.

Pour Barron, le défi est double : regagner la confiance de son entraîneur et prouver qu’il peut être plus qu’un projet à long terme.

Mais dans une ligue où les opportunités se font rares, la patience des organisations et des partisans s’amenuise rapidement.

L’histoire de Justin Barron est une leçon brutale sur les attentes et la pression inhérentes à la LNH.

Et si les choses ne changent pas bientôt, sa carrière au plus haut niveau pourrait s’éteindre plus rapidement que prévu.

La situation de Justin Barron est devenue désespérée. La hiérarchie actuelle des défenseurs de l’équipe ne laisse guère de place à l’espoir pour le jeune joueur.

Placé loin derrière des vétérans établis et des recrues prometteuses, Barron semble glisser inévitablement vers la sortie.

Voici comment se dessine actuellement la hiérarchie des défenseurs des Predators, selon les observateurs :

Roman Josi – Intouchable capitaine et véritable moteur de l’équipe, Josi demeure le pilier incontesté de la défense.

Brady Skjei – Solide et fiable, il occupe un rôle de stabilisateur sur le top 4.

Adam Wilsby – Une jeune promesse qui, malgré une blessure récente, montre des signes d’adaptation incroyable au jeu rapide de la LNH.

Jérémy Lauzon – Un défenseur physique qui fait son travail efficacement dans un rôle de soutien.

Spencer Stastney – Encore en développement, mais suffisamment constant pour mériter du temps de jeu régulier.

Tanner Molendyk – L’étoile montante. Son arrivée imminente met davantage de pression sur Barron.

Nick Blankenburg – Un défenseur polyvalent et fiable dans un rôle limité.

Luke Schenn – Vétéran utilisé sporadiquement, mais qui inspire davantage de confiance que Barron.

Justin Barron – Relégué au bas de la liste, il semble n’être qu’une option de dernier recours.

Jake Gibson et Marc Del Gaizo – Considérés comme des joueurs de profondeur, ils rivalisent désormais directement avec Barron pour du temps de glace.

Pour Justin Barron, ce classement est un coup dur. Non seulement il est surpassé par des joueurs établis, mais il est également devancé par des jeunes qui démontrent une progression rapide.

Avec l’arrivée imminente de Tanner Molendyk et le retour des blessés, Barron risque de perdre encore davantage de terrain.

Il est pratiquement rendu le 9e défenseur de cette organisation.

Les rumeurs persistantes d’un passage à Milwaukee dans la Ligue américaine ne font qu’accentuer cette impression de fin imminente.

Si Barron est soumis au ballottage, les Predators pourraient perdre tout espoir de tirer parti de cet échange déjà mal perçu.

Mais le risque qu’aucune équipe ne le réclame est également bien réel, ce qui enterrerait encore plus son avenir dans la LNH.

Les fans des Predators ont été cinglants. Sur les réseaux sociaux, Barron est la cible de critiques acerbes.

« Barry Trotz a encore raté son coup. Carrier était un top 4 solide, et on a eu quoi ? Rien. »

« Barron n’a jamais été bon à Montréal, pourquoi aurait-il changé à Nashville ? »

« On parle d’un défenseur qui ne bloque pas, ne frappe pas, et ne marque pas. Qu’est-ce qu’il fait ici ? »

Ces commentaires, souvent impitoyables, reflètent une frustration croissante envers l’échange. La réussite immédiate d’Alexandre Carrier à Montréal n’a fait qu’alimenter le ressentiment des partisans envers Barry Trotz et sa gestion de l’effectif.

À 23 ans, Justin Barron est désormais dans une situation où chaque match compte. Mais avec seulement cinq apparitions et une confiance en miettes, il semble peu probable qu’il parvienne à inverser la tendance.

La patience des Predators a ses limites, et Barron pourrait bientôt découvrir qu’une carrière dans la LNH ne laisse pas de place à l’erreur.

Pour Barry Trotz et les Predators, l’échange de Carrier contre Barron est déjà perçu comme un échec retentissant.

Mais pour Justin Barron, il s’agit bien plus que d’un échange malheureux : c’est peut-être la dernière opportunité de prouver qu’il appartient à l’élite du hockey.

À ce rythme, les Predators et le jeune défenseur pourraient bientôt conclure que leurs chemins doivent se séparer, marquant une nouvelle étape difficile dans une carrière déjà cauchemardesque.

Triste...et cruel...