Le ciel semble bel et bien tomber sur la tête de Brendan Gallagher alors qu’il amorce cette première journée du camp d’entraînement au sein du quatrième trio, aux côtés de Jake Evans et Joel Armia.
Pour un vétéran de sa trempe, débuter sur une unité d’attaque aussi modeste pourrait bien être un présage inquiétant.
Certains commencent déjà à se demander si Gallagher pourrait être relégué aux gradins à n'importe quel moment, une idée que Martin St-Louis devra gérer avec la plus grande délicatesse, tant cette « patate chaude » risque de brûler les doigts du coach.
Avec des trios projetés comme ceux-ci :
Caufield-Suzuki-Slafkovsky
Newhook-Dach-Laine
Roy-Dvorak-Anderson
Armia-Evans-Gallagher
Il devient clair que Joshua Roy s’est fait une place méritée parmi les 12 attaquants de l’alignement, même si l’ailier aurait sans doute préféré évoluer aux côtés de Dach et Laine.
De son côté, Newhook semble ravi de cette promotion, tandis qu’Anderson peut souffler en voyant son nom figurer sur le troisième trio, à une place plus stable.
Mais pour Gallagher, la situation est bien plus sombre. Ses jours avec le Canadien semblent comptés, et le spectre d’un rachat de contrat pour l’été prochain se dessine de plus en plus nettement.
Depuis des mois, l'avenir de Gallagher au sein de l'équipe fait l’objet de toutes sortes de rumeurs. Certains journalistes évoquent même l’idée que la direction pourrait espérer une retraite anticipée, similaire à celle de Carey Price, permettant ainsi de le placer sur la liste des blessés à long terme.
Mais jusqu’à présent, cette option ne s’est jamais concrétisée. Il faut se rendre à l'évidence. Gallagher ne va jamais prendre a retraite par lui-même.
Quoi qu'il en soit, son contrat reste un fardeau financier pour les Canadiens. En effet, si le contrat de Gallagher avait été racheté cet été, l’équipe aurait économisé 6,5 millions de dollars des 19 millions qui lui sont dus sur les quatre prochaines années.
Voici comment aurait eu l'air l'impact financier d’un rachat cet été :
2024-2025 : 333 000 $
2025-2026 : 2,1 M$
2026-2027 : 4,6 M$
2027-2028 : 2,1 M$
2028-2029 : 2,1 M$
2029-2030 : 2,1 M$
Cependant, Gallagher a pu échapper à ce scénario pour une année encore, probablement en raison de son influence positive dans le vestiaire et de son inébranlable leadership.
Mais pour combien de temps encore? Ses blessures récurrentes et la fatigue physique qui se fait de plus en plus sentir risquent de faire de la saison 2024-2025 une épreuve difficile.
Si la jeune garde prend le dessus, il est fort probable que Gallagher soit contraint de céder sa place, cette fois définitivement.
La vérité est cruelle : le temps n’est pas clément pour des joueurs comme Gallagher. La LNH devient de plus en plus une ligue de vitesse, et bien que son cœur soit toujours à l'ouvrage, son corps montre des signes de fatigue.
Il faut encore se rendre à l'évidence. C'est bel et bien la fin de Brendan Gallagher. Cette année est le dernier supplice avant d'être racheté à l'été 2025.
Bien sûr, il reste à voir comment il gérera cette saison, mais la situation actuelle sur le quatrième trio n'augure rien de bon.
Il semble que son destin soit déjà scellé. Après avoir échappé à un rachat en 2024, Gallagher pourrait bien devoir se résoudre à tirer sa révérence à l'été 2025, marquant ainsi la fin d'une carrière marquée par le sacrifice, mais aussi et surtout par les blessures qui ont vieilli son corps de 20 ans.
On entend à la radio que Kent Hughes doit l'échanger. Mais on parle d'une mission totalement impossible.
Brendan Gallagher peut respirer par le nez. Au moins, il a l'assurance qu'il va rester au Québec avec sa femme québécoise, Emma Fortin.
Il peut aussi se rassurer sur un 2e point crucial: le site CapFriendly n'existe plus. Il n’a donc plus à voir son nom apparaître parmi les rachats de contrat les plus populaires, évitant ainsi de revisiter cette réalité douloureuse.
Ce site, autrefois incontournable pour la gestion salariale des équipes de la LNH, comptait des milliers de visiteurs quotidiens scrutant chaque détail financier, envisageant sans cesse ce qu’un rachat du contrat de Gallagher signifierait pour les Canadiens de Montréal.
Gallagher faisait partie des joueurs les plus souvent recherchés sur ce site pour un rachat éventuel, et voir son nom apparaître aussi fréquemment dans ces discussions devait sûrement lui fendre le cœur.
Pauvre Gally, lui qui a tant donné à son équipe et à ses partisans, doit se sentir profondément blessé en sachant que tant de gens au Québec, des fans qu’il a souvent inspirés, semblent aujourd'hui vouloir se débarrasser de lui.
Il a toujours été un joueur combatif, dévoué, qui n'a jamais reculé devant un défi. Pourtant, cette situation est un coup dur.
Voir des discussions si répétitives autour de son contrat et du potentiel de son rachat est une épreuve difficile à supporter, surtout lorsqu’on sait à quel point il a sacrifié pour cette équipe.
Nous ne pouvons qu'espérer que Brendan trouvera la force nécessaire pour surmonter cette période cauchemardesque, et qu’il pourra trouver une façon d'être utile à l'équipe sur la 4e ligne...ou dans les gradins...
Malheureusement, le problème demeure : la majorité au Québec semble vouloir le voir racheté. Pour un joueur qui a tout donné à sa communauté et à ses coéquipiers, cette pression doit être accablante.
Les partisans des Canadiens de Montréal comprennent ses combats, et même si beaucoup veulent voir son contrat racheté, ils continuent de l’admirer pour sa résilience et son cœur de lion.
Brendan Gallagher a toujours inspiré ceux qui l'ont vu jouer, et nous ne pouvons que lui souhaiter de trouver enfin la sérénité dont il a tant besoin en ce moment.
Même s'il doit réchauffer le banc...ou la galerie de presse...