C’est fait. Ce n’est plus un murmure, ce n’est plus une rumeur. C’est une bombe confirmée : les Penguins de Pittsburgh sont officiellement en mode vente de feu. Et pour Sidney Crosby, cette trahison stratégique de la direction sonne comme un coup de poignard dans le dos.
Le directeur général Kyle Dubas a finalement cessé de jouer au chat et à la souris avec les médias. Fini les phrases floues, les demi-promesses et les « transitions douces ».
Vendredi, Dubas a craché le morceau. Sans filtre. Sans artifice.
« Certains clubs reconstruisent depuis un certain temps et veulent passer à la prochaine étape. Ils sont intéressés par nos vétérans. Ils peuvent devenir de bons partenaires pour un échange. »
Voilà. C’est clair.
Pittsburgh ne veut plus gagner, ne veut plus prolonger l’ère Crosby, ne veut plus cacher la réalité derrière des slogans publicitaires. Kyle Dubas a trahi l’essence même de ce que représente Sidney Crosby : le combat, la loyauté, l’excellence.
Et le #87 l’aurait très mal pris.
Rappelons que lorsque Dubas est arrivé à la tête des opérations hockey, il avait promis à Crosby de faire tout en son pouvoir pour rester compétitif. Il lui a parlé de rajeunissement, oui, mais il a aussi évoqué des acquisitions intelligentes, des ajustements ciblés, un "retool" plus qu’une reconstruction.
Mais dès qu’il en a eu l’occasion, Dubas a changé de ton. Le congédiement de Mike Sullivan, l’embauche de Dan Muse— un entraîneur inexpérimenté en LNH, mais spécialiste du développement junior — et maintenant cette sortie publique sur les vétérans à échanger… Tout pointe vers une reconstruction complète.
Et c’est précisément ce que Sidney Crosby ne voulait pas vivre.
Ce n’est plus une hypothèse. Selon ce qui circule dans les cercles médiatiques et autour de Pat Brisson, l’agent de Crosby, le capitaine des Penguins aurait piqué une colère sans précédent en apprenant les propos de Dubas. Parce que pour Crosby, il y avait un pacte moral. Une entente tacite que tant qu’il serait là, on tenterait de gagner.
Ce pacte est mort. Et maintenant, le vestiaire est en état de choc.
L’information révélée par Pierre LeBrun, selon laquelle les Penguins sont les seuls vendeurs actifs de la LNH à l’approche du repêchage, ajoute de l’huile sur le feu. Non seulement Dubas ne cherche pas à améliorer l’équipe, il cherche activement à démanteler ce qu’il en reste.
Crosby ne veut pas d’une tournée d’adieu dans une équipe médiocre. Il ne veut pas d’un dernier contrat gaspillé dans le noir. Et pour la première fois, la porte d’un départ est grande ouverte.
Le lien avec le CH est plus évident que jamais.
Kent Hughes connaît personnellement Sidney Crosby.
Montréal a l’espace salarial nécessaire.
Le club veut ajouter un meneur pour entourer Ivan Demidov.
Et surtout, le moment est parfait.
Avec les choix 16 et 17 du premier tour, une banque de jeunes prometteurs incluant Logan Mailloux, Joshua Roy, Jayden Struble (sans oublier Arber Xhekaj), et une relation étroite avec Pat Brisson, Kent Hughes a tout ce qu’il faut pour bâtir une offre.
Et maintenant, la situation de Pittsburgh force Dubas à écouter.
LA LISTE DES JOUEURS EN VENTE
Voici les pièces que Dubas est prêt à vendre, selon les aveux mêmes du DG :
Evgeni Malkin (1 an, 6,1 M$: clause de non-mouvement)
Kris Letang (3 ans, 6,1 M$: clause de non-mouvement), mais personne n'en veut.
Erik Karlsson (2 ans, 11,5 M$: clause de non-mouvement)
Bryan Rust (3 ans, 5,1 M$: production de 65 points)
Rickard Rakell (3 ans, 5 M$, clause de non-échange limitée – 70 points)
…et possiblement, Sidney Crosby.
Ce ne sont pas des rumeurs. Ce sont des faits. Dubas admet vouloir se départir de ses vétérans.
Parmi tous ces noms, Crosby est évidemment à part. Il est celui qui a encore une immense valeur marketing, une production élite (94 points cette saison), un leadership légendaire.
Mais il est aussi le plus difficile à échanger émotionnellement. Il incarne l’organisation. Il est son âme.
Et c’est pour ça que s’il part, c’est le signal ultime que la dynastie est morte.
Il faut être lucide : les Penguins de Pittsburgh ne peuvent pas exiger la lune. Ce n’est pas eux qui contrôlent la destinée de Sidney Crosby. C’est Crosby lui-même qui a le dernier mot. Il détient une clause de non-mouvement complète, et dans les faits, c’est lui qui choisira s’il part, quand il part… et surtout où il part.
Ce que ça signifie pour Kyle Dubas, c’est clair : le retour ne sera jamais à la hauteur de la légende. Alors si le Canadien de Montréal offre le choix #16, le #17 ou un Logan Mailloux, c’est peut-être pas mirobolant, mais c’est réaliste.
Ce sont des actifs de qualité qui permettent à Dubas d’entamer une reconstruction en douceur, sans déclencher une guerre civile à Pittsburgh.
Dubas allège sa masse, obtient deux choix de 1er tour dans un repêchage relevé, deux jeunes NHL-ready, et liquide la situation avant que ça devienne ingérable médiatiquement.
Si Crosby ne veut aller qu’à Montréal, alors le CH détient la seule clé de sortie.
Et Montréal récupère le plus grand leader de sa génération pour deux saisons de rêve.
JUIN 2025 : L’ANNÉE CHARNIÈRE
Les Penguins ont :
Le 11e choix au total
Possiblement le 12e (des Rangers) si New York accepte de céder leur choix au lieu de 2026.
Trois choix de 3e tour cette année
Trois choix de 2e tour en 2026
Deux choix de 3e tour en 2026
Ils sont prêts pour un reset.
Mais ce reset ne peut commencer sans couper le lien avec Crosby.
La vente de feu est lancée.
Crosby est en furie.
Le marché s’ouvre.
Le téléphone de Pat Brisson sonne.
Et Kent Hughes doit être le premier sur la ligne.
Parce que si le CH ne fonce pas, quelqu’un d’autre le fera. Toronto ? Colorado ? LA ? Les Rangers ? Toutes ces équipes rêvent du #87.
Mais aucune n’a ce que Montréal a : un projet ambitieux, une ville qui l’adore, une direction qui le respecte… et une fenêtre qui s’ouvre enfin.
La bombe est tombée à Pittsburgh. Et le CH est prêt à ramasser les morceaux les plus précieux.