Cauchemar pour Owen Beck : le plan de Kent Hughes fait peur à voir

Cauchemar pour Owen Beck : le plan de Kent Hughes fait peur à voir

Par André Soueidan le 2025-03-06
canadiens owen beck

Owen Beck est pris dans un tourbillon dont il n’a jamais demandé à faire partie, et pendant ce temps-là, Kent Hughes joue à la roulette russe avec son avenir.

Le jeune centre de 21 ans, qui n’a jamais été censé porter un top 6 sur ses épaules, se retrouve au milieu d’un désastre organisationnel que même un scénariste de film d’horreur n’aurait pas pu imaginer.

Pendant qu’il tente de prouver qu’il a sa place dans la LNH, Hughes, lui, magasine un centre comme s’il commandait un espresso chez Starbucks.

Et ce n’est pas la première fois que le CH pousse un jeune joueur dans une situation complètement absurde.

On s’entend : Beck n’a jamais été repêché pour être un deuxième centre offensif. C’est un joueur de profondeur, un gars de troisième trio, qui excelle sur 200 pieds et qui peut devenir un expert en désavantage numérique.

Mais là, parce que Kent Hughes et Jeff Gorton ont oublié de sécuriser un deuxième centre après l’effondrement du projet Kirby Dach, on fait comme si Beck pouvait prendre cette chaise et s’y installer confortablement.

C’est un peu comme demander à un gars qui a son permis temporaire de conduire une Formule 1 à pleine vitesse. C’est une recette pour le crash.

Pendant ce temps-là, le CH explore des options et ce n’est pas beau à voir. 

Brock Nelson ? 33 ans, 20 buts, 23 passes en 61 matchs et libre comme l’air cet été. 

Tu veux vraiment donner des actifs pour un gars qui pourrait se pousser en juillet ? Pas sûr. 

Ryan Donato ? Oui, il a 23 buts et 23 passes cette saison avec Chicago, mais est-ce qu’il peut être un vrai deuxième centre à long terme ? Il coûte pas cher, il est rapide, mais il ne va pas sauver la mise. 

Brayden Schenn ? Non merci. Il est signé jusqu’en 2028 à 6,5M$ et il n’a que 12 buts cette année en 63 matchs.

Ça sent le contrat toxique. 

Ryan O’Reilly ? Il a 34 ans, il est signé jusqu’en 2027 et il traîne un magnifique -18 cette saison.

Si tu veux ralentir ta reconstruction et alourdir ta masse salariale, c’est l’option parfaite. Bref, aucune de ces options ne fait rêver, et pourtant, c’est là que Hughes regarde.

Et pendant ce temps-là, Christian Dvorak flotte toujours dans l’alignement sans aucune utilité réelle. 6 buts, 14 passes, un -11 déprimant, et un impact nul sur l’équipe.

C’est lui que Beck devrait remplacer, pas un deuxième centre offensif. Mais Hughes semble perdu entre reconstruire et essayer de faire les séries.

Il veut tout et son contraire, et au final, c’est Beck qui va en payer le prix. Parce que si un centre débarque à Montréal avant vendredi, Beck retourne à Laval ou dans un rôle minuscule.

S’il n’y a pas d’acquisition, on va continuer de le pousser dans une chaise qu’il n’est pas prêt à occuper, et sa progression va en souffrir. C’est un lose-lose total pour Beck.

La grande question, c’est : est-ce que Hughes a un plan, ou est-ce qu’il improvise ?

Parce que si le but est de donner un avenir stable à Beck, il faudrait arrêter de lui envoyer des signaux contradictoires à toutes les semaines.

Il faudrait soit lui donner du temps pour s’adapter à la LNH comme centre de soutien, soit lui donner un vrai mentor qui ne va pas lui voler sa place dans l’alignement d’ici six mois.

Mais ce qu’on voit en ce moment, c’est un DG qui ne sait plus sur quel pied danser et qui pourrait bien finir par éclabousser l’avenir d’un de ses meilleurs espoirs en jouant avec le feu.

Owen Beck est coincé. Il n’a aucun contrôle sur son destin et il doit attendre que le chaos se dissipe.

La seule chose qu’on sait avec certitude, c’est que si Kent Hughes prend la mauvaise décision d’ici vendredi, ça pourrait être un cauchemar pour Beck… et pour tout le CH.

À suivre ...