La défaite crève-cœur du Canadien de Montréal en prolongation contre les Devils du New Jersey par la marque de 4-3 met en lumière plusieurs lacunes, mais une en particulier saute aux yeux : la performance désastreuse de Mike Matheson.
Si l’équipe peut se réjouir d’avoir récolté un point grâce à un Jacob Dobes en état de grâce, il est difficile d’ignorer le rôle négatif qu’a joué Matheson dans l’issue de la rencontre.
Tout au long du match, Matheson a semblé en difficulté, constamment en retard sur le jeu, incapable de garder son équilibre et multipliant les revirements coûteux.
Le moment le plus marquant – et sans doute le plus révélateur de ses problèmes – est survenu en prolongation, lorsque Jack Hughes a profité d’une perte de possession de Matheson pour filer seul et sceller la victoire des Devils.
Un cruel rappel de la fragilité du défenseur dans les moments critiques. Ce genre d'erreurs s’accumule et commence à peser lourdement sur l’équipe.
Matheson est tout simplement trop imprudent avec la rondelle. Son jeu à haut risque devient un fardeau pour le Canadien, et tant qu’il restera le défenseur le plus utilisé par Martin St-Louis, l’équipe continuera à rencontrer des difficultés dans les moments clés.
Cette situation soulève une question cruciale pour la direction : le Canadien doit-il capitaliser sur la valeur actuelle de Matheson et envisager un échange avant qu’il ne devienne un problème insoluble?
Le dilemme est d’autant plus complexe que le Canadien est encore dans la course aux séries éliminatoires. L’excitation de cette situation pourrait pousser la direction à conserver certains joueurs par crainte de briser la dynamique, mais il est impératif de se poser les bonnes questions à long terme.
Matheson est-il vraiment un élément sur lequel l’équipe peut bâtir? La réponse semble de plus en plus évidente : non.
Sur le flanc gauche, Kayden Guhle démontre une solidité impressionnante, et Arber Xhekaj commence à gagner la confiance de l’entraîneur.
Le besoin pressant d’un défenseur droitier semblait être la priorité – et a été comblé avec l’ajout d’Alexandre Carrier – mais la nécessité d’un défenseur gaucher fiable devient désormais incontournable. Le temps de jeu excessif accordé à Matheson finit par nuire aux performances collectives, et il serait peut-être judicieux pour Kent Hughes d’évaluer les options disponibles sur le marché.
Au final, si le Canadien peut remercier Jacob Dobes pour avoir sauvé un précieux point, la défaite repose en grande partie sur les épaules de Mike Matheson.
Son incapacité à sécuriser la rondelle et sa gestion douteuse des moments critiques coûtent cher à l’équipe. Si cette tendance se maintient, le Canadien pourrait bien se retrouver dans une impasse, incapable d’avancer tant que Matheson jouera un rôle aussi important dans l’alignement.
La situation de Mike Matheson devient de plus en plus préoccupante pour le Canadien de Montréal.
Il est évident qu'il ne peut tout simplement pas assumer une charge de travail aussi importante.
Le fait de confier autant de minutes à un défenseur qui est un véritable danger public dans sa propre zone défensive devient difficile à justifier.
Les erreurs se multiplient, les revirements sont trop fréquents, et l’impact négatif sur l’équipe commence à peser lourdement.
Ce qui est encore plus préoccupant, c’est que Matheson n’a même plus le même impact offensif qu’auparavant. Relégué à un rôle secondaire sur la première unité de l’avantage numérique, il ne peut plus compenser ses lacunes défensives par une production offensive significative.
Autrement dit, il ne justifie plus son temps de glace par ses contributions à l’attaque, ce qui soulève une question évidente : pourquoi le Canadien s’entête-t-il à confier un rôle aussi crucial à l’un des pires défenseurs défensivement de la Ligue nationale?
Cette situation devient d’autant plus incompréhensible quand on considère la présence de jeunes défenseurs prometteurs dans l’organisation, prêts à prendre plus de responsabilités.
Le statu quo avec Matheson ne semble plus viable. Son jeu trop risqué dans sa propre zone coûte des points précieux au Canadien, et il devient difficile de comprendre la logique derrière le fait de maintenir un joueur aussi peu fiable dans un rôle clé.
Si Martin St-Louis et son équipe espèrent réellement bâtir un groupe solide et compétitif à long terme, il est impératif d’envisager d’autres options.
Que ce soit en diminuant son temps de jeu, en le reléguant à un rôle plus adapté à ses forces, ou encore en explorant des avenues pour un échange, le statu quo n’est plus une option.
Le Canadien ne peut pas continuer à prétendre à un avenir compétitif avec un joueur qui représente une telle source d’inquiétude chaque fois qu’il touche la rondelle dans sa propre zone.
Il est clair que le Canadien de Montréal doit prendre une décision cruciale concernant Mike Matheson. Malgré ses lacunes défensives flagrantes, sa valeur sur le marché des transactions demeure encore intéressante.
Il est vrai que l’équipe a manqué une occasion en or de le vendre à son apogée, après sa saison de 62 points, mais il n’est pas trop tard pour agir.
Chaque match qui passe expose davantage ses faiblesses et diminue la perception de sa valeur aux yeux des autres équipes. Attendre plus longtemps serait une erreur stratégique majeure.
Il est impératif de mettre de côté l’excitation entourant la course aux séries et d’adopter une vision à long terme. Peu importe les aspirations actuelles du Canadien, Matheson ne fait pas partie de l’équation lorsque l’équipe sera véritablement prête à rivaliser pour la Coupe Stanley.
Son style de jeu risqué, son incapacité à protéger la rondelle dans les moments clés, et son utilisation excessive ne cadrent pas avec une formation aspirant aux grands honneurs.
Le moment est venu pour Kent Hughes d’agir et de trouver un partenaire d’échange prêt à miser sur les qualités offensives de Matheson, sans s’attarder à ses lacunes défensives.
Il reste encore des équipes à la recherche d’un défenseur capable d’animer le jeu en relance, et le Canadien doit en profiter pendant qu’il en est encore temps.
Retarder cette décision pourrait entraîner une perte de valeur irréversible et compliquer davantage la gestion de la brigade défensive.
En fin de compte, l’avenir du Canadien passe par une réévaluation de ses priorités. Matheson a peut-être rendu de précieux services à l’équipe, mais il n’est plus l’homme de la situation.
Pour progresser vers un avenir plus prometteur, l’organisation doit prendre la décision difficile, mais nécessaire, de tourner la page.