Cauchemar pour Alexis Lafrenière et sa famille

Cauchemar pour Alexis Lafrenière et sa famille

Par David Garel le 2025-02-17

Alexis Lafrenière et sa famille vivent un véritable cauchemar alors que le journaliste Larry Brooks, reconnu comme le plus impitoyable de la LNH, s’acharne sur lui avec une rare intensité.

Quand Brooks commence à démolir un joueur, c’est souvent le début de la fin. Et cette fois, c’est Lafrenière qui est dans sa ligne de mire.

Dans sa plus récente chronique publiée dans le New York Post, Brooks est tout simplement cinglant : il qualifie Lafrenière de flop, critique son contrat de 7 ans à 7,45 millions $ par saison, et affirme que les Rangers doivent absolument l’échanger avant que tout le monde réalise qu’il ne deviendra jamais un joueur élite.

Il propose même un scénario précis : un échange avec les Ducks d’Anaheim contre Trevor Zegras.

Rappelons que Lafrenière a signé un contrat de 7 ans d’une valeur totale de 52,15 millions $ avec les Rangers. Une entente qui devait assurer sa place dans l’alignement new-yorkais pour les prochaines saisons et confirmer que l’équipe comptait sur lui à long terme.

Or, selon Larry Brooks, ce contrat est désormais un véritable boulet pour les Rangers. Il estime que l’organisation a commis une grave erreur en offrant un engagement aussi long à un joueur qui, selon lui, n’a pas le niveau attendu pour justifier un tel investissement.

Et Brooks ne s’arrête pas là. Il insiste sur le fait que les Rangers doivent se débarrasser de Lafrenière immédiatement, pendant que sa valeur sur le marché est encore élevée.

Sa solution? Un échange avec les Ducks d’Anaheim pour Trevor Zegras, un joueur qui traverse lui-même une période très difficile dans son organisation actuelle.

Trevor Zegras, âgé de 23 ans, est actuellement dans la niche de Greg Cronin, l’entraîneur-chef des Ducks qui ne l’apprécie clairement pas. 

Le conflit entre les deux hommes est bien connu, et Zegras voit sa carrière prendre une direction inquiétante à Anaheim.

Malgré son talent indéniable, il est souvent relégué à un rôle secondaire et peine à obtenir la confiance du personnel d’entraîneurs.

Son contrat de 5,75 millions $ par saison jusqu’en 2026 fait en sorte qu’il demeure un atout intéressant sur le marché des transactions.

Larry Brooks pense qu’un échange entre Lafrenière et Zegras est une transaction très réaliste, et il n’est probablement pas le seul à y voir une solution gagnante pour les deux parties.

Dans sa chronique, Brooks clame que Zegras s’intégrerait parfaitement à l’environnement new-yorkais, où son style spectaculaire et sa personnalité flamboyante colleraient bien avec l’image des Rangers.

À l’inverse, il croit que Lafrenière bénéficierait d’un environnement moins exigeant à Anaheim, loin de la pression suffocante de New York qui l’écrase depuis ses débuts.

Pour Alexis Lafrenière, la situation devient insupportable. Ce n’est pas la première fois qu’il est impliqué dans des rumeurs de transaction, mais cette fois, l’acharnement de Larry Brooks pourrait bien être le point de rupture.

Quand un joueur est pris pour cible par le journaliste le plus dur de la ligue, il devient presque impossible pour lui de se relever dans un marché aussi exigeant que New York.

Les partisans et les analystes commencent à se demander si Lafrenière pourra réellement s’épanouir ailleurs. La réponse semble évidente : un changement de décor lui ferait probablement le plus grand bien.

Il n’a jamais pleinement trouvé sa place avec les Rangers, et il est clair que la pression du Madison Square Garden ne lui convient pas.

Quand Larry Brooks s’acharne sur un joueur, cela finit rarement bien. La saga actuelle autour d’Alexis Lafrenière semble suivre un scénario déjà vu pour d’autres avant lui. 

Il y a une ligne entre la critique légitime et l’acharnement, et Larry Brooks l’a franchie depuis longtemps dans le cas du QUébécois.

Bien sûr, le jeune ailier québécois ne connaît pas la saison espérée, et son contrat à long terme peut sembler précipité, mais à 23 ans, il a encore du temps pour s’imposer.

Pourtant, Brooks ne lâche pas prise, multipliant les attaques au point où même des membres de la direction des Rangers trouvent que c’est trop.

Ce n’est plus une simple analyse des performances de Lafrenière, c’est un acharnement constant, une volonté de le voir partir à tout prix.

Ce qui rend la situation encore plus absurde, c’est qu’on retrouve des cas similaires ailleurs dans la LNH, mais sans un acharnement médiatique aussi brutal. 

Juraj Slafkovsky, avec des statistiques comparables, a reçu un contrat encore plus long et plus lucratif de la part du Canadien de Montréal.

Pourtant, aucun journaliste montréalais ne l’attaque avec la même férocité que Brooks le fait avec Lafrenière. Slafkovsky se plaint parfois du traitement médiatique à Montréal, mais en comparaison, il vit dans un climat bien plus clément que ce que subit Lafrenière chaque jour à New York.

À Montréal, la critique est forte et la pression comme nulle part ailluers. Les médias scrutent chaque détail, mais ils ne s’acharnent pas exclusivement sur un seul joueur.

À New York, en revanche, Larry Brooks agit presque comme un tribunal à lui seul, dictant qui doit rester et qui doit partir avec une insistance démesurée.

Le cas de Lafrenière est inquiétant pour sa famille : jusqu’où les médias peuvent-ils aller avant de briser un joueur? 

Critiquer un contrat ou une performance fait partie du métier, mais le matraquage quotidien que subit le Québécois commence à ressembler à une campagne de destruction plus qu’à une analyse sportive objective.

Qu’on le veuille ou non, cette saga laissera des traces. Lafrenière pourra-t-il vraiment se développer sous cette pression constante?

 Ou devra-t-il partir ailleurs pour enfin jouer sans cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête?

Si les Rangers espèrent voir leur ancien premier choix global éclore, ils devront rapidement se poser des questions sur l’impact du climat médiatique qui l’entoure.

Un échange avec Anaheim pour Trevor Zegras pourrait bien être la porte de sortie dont il a désespérément besoin.

Qu’il le veuille ou non, Lafrenière est maintenant au centre des discussions, et son avenir à New York ne tient plus qu’à un fil.

S’il ne quitte pas les Rangers bientôt, la pression médiatique et l’acharnement du New York Post pourraient rapidement avoir raison de lui.