Pendant des semaines, Louis Morissette était sous le feu des projecteurs, pas pour ses opinions controversées sur le Canadien de Montréal, mais bien pour une affaire judiciaire explosive.
Accusé publiquement par Luc Poirier d’avoir perçu des honoraires de 5000$ via la Fondation Véro et Louis, Morissette s’est défendu avec une virulence rarement vue.
« JAMAIS je n’ai reçu d’honoraires de la Fondation Véro et Louis. Jamais. »
Alors que son intégrité était remise en cause, Morissette n’a pas perdu de temps. Il a fait appel à son équipe légale, qui a rapidement mis la pression sur Poirier, forçant l’homme d’affaires à faire machine arrière et à publier des excuses publiques.
« Je reconnais que je n’aurais jamais dû affirmer que Louis Morissette avait pris un cachet lors d’un événement pour sa fondation. Je m’en excuse sincèrement auprès de lui et de sa fondation. »
Le timing ne pouvait pas être plus parfait pour Morissette. Grâce à ce revirement, toute l’attention médiatique s’est détournée de lui, lui évitant une avalanche de moqueries alors que le Canadien de Montréal, son pire cauchemar, continue de défier toutes les attentes.
Le timing est miraculeux car Morissette évite la tempête
Si Luc Poirier n’avait pas reculé, Louis Morissette aurait passé une semaine infernale. Car pendant que cette histoire prenait toute la place dans les médias, le Canadien de Montréal a encore gagné.
Encore une fois, les partisans ont eu raison de croire en leur équipe. Encore une fois, les jeunes ont montré qu’ils avaient du talent. Encore une fois, Morissette, qui a tout fait pour les démolir, aurait dû ravaler ses paroles.
« Ce club-là ne va nulle part. Ils sont loin d’être une équipe de séries. »
« Suzuki, c’est un joueur surestimé. Il ne sera jamais un premier centre. »
« Lane Hutson ? Un gadget player, un défenseur numéro 4 qu’on ne peut pas envoyer en fin de match. »
Pourtant, Suzuki et Hutson sont en train de dominer, et le Canadien se retrouve à trois petits points des séries éliminatoires.
Mais au lieu de se faire humilier sur les réseaux sociaux, au lieu que les partisans le narguent pour ses prédictions ratées, Morissette peut souffler.
Pourquoi ?
Parce que tout le monde ne parle que de Luc Poirier.
Ce samedi, l'un des hommes les plus riches du Québec n’avait pas l’air du crayon le plus aiguisé de la boîte.
Sa sortie l’a fait passer pour un amateur, et son recul rapide a donné l’impression qu’il n’avait jamais eu de preuves solides.
Sa phrase « J’ai rapporté quelque chose qu’on m’a dit » a résonné comme une condamnation publique de sa propre crédibilité.
« J’ai rapporté quelque chose qui m’avait été dit par une connaissance. Même si je n’ai aucune raison de douter de cette personne, je ne peux pas la confirmer puisque je n’étais pas présent à ce moment-là."
Bien sûr, ces excuses n’ont rien de spontané.
Elles ont été dictées par des avocats, rédigées dans l’urgence pour éviter des poursuites judiciaires.
Si Poirier avait vraiment cru à ses propos, il les aurait défendus jusqu’au bout.
Mais face à la menace judiciaire de Morissette, il a préféré reculer et se laver les mains de toute l’affaire.
Et dans cette tempête médiatique, Louis Morissette, qui était pourtant la cible idéale après les succès du Canadien, a trouvé son bouclier parfait.
Plutôt que de se faire ridiculiser pour ses prises de position douteuses, il peut désormais savourer ce moment de répit.
Résultat ?
Plus personne ne parle des défaites de Morissette contre le Canadien.
Plus personne ne se moque de ses prises de position ridicules.
Toute l’attention est sur Luc Poirier et ses excuses gênantes.
Et Morissette, lui, peut respirer un peu… du moins, pour l’instant.
Mais pour combien de temps encore ?
Car la réalité, c’est que le Canadien est en feu.
Ils sont dans la course aux séries, et si Morissette pense qu’il va échapper éternellement aux moqueries, il se trompe.
Car si Nick Suzuki continue à faire taire ses détracteurs, si Lane Hutson prouve qu’il peut être un défenseur élite, si le CH réussit à déjouer les attentes et à se faufiler en séries…
Qui sera le premier à être rappelé à l’ordre ?
Qui sera le premier à devoir répondre de ses paroles ?
Louis Morissette.
Aujourd’hui, ses avocats lui ont sauvé la mise.
Mais bientôt, il devra affronter la réalité qu’il fuit depuis des mois.
Le Canadien de Montréal est en train de le faire passer pour le plus mauvais analyste sportif du Québec.
Et ça, aucune menace judiciaire ne pourra l’arrêter.
Voici les excuses de Luc Poirier au complet:
« Aujourd’hui, je tiens à m’excuser pour la controverse provoquée par mes propos récents concernant Louis Morissette. Ce n’était pas le sujet initial de l’entrevue à la radio, et la question m’a pris par surprise. »
« J’ai toujours été authentique, toujours été moi-même, et ce que vous avez vu, c’est une réaction spontanée, rien de plus. »
« J’ai rapporté quelque chose qui m’avait été dit par une connaissance. Même si je n’ai aucune raison de douter de cette personne, je ne peux pas la confirmer puisque je n’étais pas présent à ce moment-là. Je reconnais que je n’aurais jamais dû affirmer que Louis Morissette avait pris un cachet lors d’un événement pour sa fondation. Je m’en excuse sincèrement auprès de lui et de sa fondation. »
« Mon objectif a toujours été d’inspirer et de motiver, pas de dénigrer. Que ce soit à travers les Ferrari, les IronMan, la poursuite d’un MBA dans la quarantaine ou d’autres défis, j’essaie de montrer que tout est possible. Je partage en toute transparence sur les finances et l’entrepreneuriat, car j’aurais aimé, moi aussi, avoir accès à ces connaissances dès le départ. »
« Si Louis redonne avec ses spectacles d’humour, moi, je le fais à travers mes partages, mes livres et mes conférences. C’est ma façon d’apporter quelque chose de positif et de redonner au suivant. »
« Au-delà de ces initiatives, je suis aussi très impliqué en philanthropie, souvent sans en parler. La semaine dernière, j’ai organisé deux soirées au profit de trois fondations, car pour moi, aider et contribuer vont bien au-delà de la visibilité. »
« Vous comprendrez donc que je respecte profondément ceux qui s’engagent pour un monde meilleur. Et comme il y a du bon dans toute chose, j’espère que, lorsque la poussière sera retombée, cette situation aura au moins permis de faire connaître encore davantage la fondation de Louis et Véro ainsi que leur engagement envers l’hébergement permanent des adultes autistes. »
« Bref, rien ne sert de continuer le débat, alors je n’en reparlerai plus. »