Catastrophe à Saint-Louis ! : le téléphone de Kent Hughes explose pour David Savard

Catastrophe à Saint-Louis ! : le téléphone de Kent Hughes explose pour David Savard

Par André Soueidan le 2025-03-06

Colton Parayko est tombé au combat et tout d’un coup, David Savard devient un homme en or.

La panique est totale chez les Blues. Leur pilier défensif, leur homme de confiance, celui qui mange des minutes comme si c’était un buffet à volonté, vient de se faire opérer au genou.

Six semaines minimum sur la touche. Six semaines, c’est long quand tu te bats pour une place en séries.

Six semaines, c’est l’équivalent d’une éternité pour Doug Armstrong, qui voit sa défensive s’effondrer comme un château de cartes en plein ouragan.

Et quand une équipe est en détresse, elle devient vulnérable. Kent Hughes sent l’odeur du sang.

David Savard n’était pas censé être une priorité sur le marché. Il était là, dans les rumeurs, un nom mentionné ici et là, mais sans plus.

Et puis BAM, une blessure, et voilà qu’il devient la pièce manquante d’un puzzle en train de s’effriter.

À Saint-Louis, c’est la panique totale.

À Montréal, on rigole. Parce que soudainement, un défenseur de 34 ans que plusieurs voyaient comme un simple atout de profondeur se transforme en sauveur potentiel d’une équipe qui n’a plus d’options.

Parayko jouait en moyenne 23:51 par match, un temps d’utilisation qui faisait de lui un incontournable.

Et là, tout d’un coup, Doug Armstrong doit patcher ce trou béant avec du ruban adhésif et des prières. La seule solution ? Faire un appel à Kent Hughes.

La question n’est plus de savoir si les Blues vont appeler. C’est déjà fait. C’est certain. Ce qui est moins certain, c’est combien ils sont prêts à payer.

Parce qu’on ne parle plus d’un simple joueur de location ici. On parle d’un vétéran qui a tout vu, qui a tout vécu, qui est capable de jouer dans un top 4 sans broncher et qui, surtout, est habitué à boucher des trous dans des équipes qui cherchent à passer au prochain niveau.

Savard, c’est du béton armé, du fiable, du solide, et dans une ligue où la stabilité défensive est une denrée rare, ça vaut cher. Saint-Louis n’a pas le choix de bouger. Ils doivent faire une transaction, et vite.

Le problème, c’est que Kent Hughes n’est pas pressé. Il sait que le marché s’emballe, il sait que d’autres équipes veulent Savard, et il sait surtout que les Blues sont désespérés.

Ce qui veut dire une seule chose : le prix vient de monter. Un choix de troisième ronde ? Oubliez ça. Un choix de deuxième ronde ?

Parce que d’autres équipes sont dans la course. Winnipeg a fait des appels. Edmonton aussi. Deux clubs qui, contrairement aux Blues, sont pratiquement assurés de jouer au printemps et qui cherchent à solidifier leur brigade défensive pour aller loin.

Ça veut dire que Saint-Louis ne peut pas juste offrir le strict minimum. Ils doivent surenchérir.

Doug Armstrong est dans une situation qu’il déteste. Il n’a pas le contrôle. Il est dans une course contre la montre, dans un jeu où les règles ne sont plus dictées par lui, mais par un autre DG.

Un DG qui, en plus, excelle à tirer avantage des situations désespérées. Hughes l’a prouvé avec Monahan, il l’a prouvé avec Petry, et il est en train de le prouver encore une fois avec Savard.

Parce que plus les heures passent, plus l’enjeu augmente. Saint-Louis ne peut pas se permettre de rester inactif. Ils doivent combler le vide laissé par Parayko, et il ne reste pas 50 solutions sur le marché.

À ce stade-ci, c’est David Savard ou le néant.

Et David Savard, lui, qu’est-ce qu’il en pense ? Difficile de dire qu’il dort sur ses deux oreilles en ce moment. Il est professionnel, il est habitué aux rumeurs, mais là, c’est une autre histoire.

Il sait que son nom est sur toutes les lèvres, il sait que des appels se font dans son dos, et il sait surtout qu’à moins d’un miracle, il sera probablement dans un avion d’ici vendredi soir.

Peut-être vers Saint-Louis, peut-être vers Winnipeg, peut-être vers Dallas.

Peu importe la destination, son sort semble scellé.

À Montréal, on observe la scène avec amusement. Parce que ce qui était une simple rumeur est en train de devenir une réalité.

Saint-Louis va devoir payer. Kent Hughes va en profiter.

Et David Savard, lui, va bientôt devoir préparer ses valises.

La question n’est plus si ça va arriver. La seule vraie question, c’est quand.

À suivre ...