Le Canadien de Montréal vit une séquence exceptionnelle, étant l'équipe de l'heure dans la LNH qui enflamment ses partisans.
Longtemps considérée comme une équipe en reconstruction, la formation dirigée par Martin St-Louis se bat désormais avec acharnement pour une place en séries éliminatoires.
Mais ce succès a un prix : leur position au prochain repêchage risque de chuter, un compromis que la direction semble prête à accepter pour miser sur le développement collectif et individuel des joueurs.
En ce moment, le Tricolore détient le 14e choix au repêchage. Selon des rumeurs persistantes, le directeur du recrutement Nick Bobrov et son collègue Martin Lapointe auraient déjà jeté leur dévolu sur un joueur : Carter Bear, un ailier gauche qui connaît une ascension fulgurante dans la WHL.
Si vous recherchez une étoile montante dans la WHL, Carter Bear, des Everett Silvertips, est le nom à retenir. Né à Winnipeg et fier représentant de la Première Nation Peguis, Bear brille cette saison avec des statistiques impressionnantes au point de se retrouver parmi les meilleurs pointeurs de la ligue.
Avec 56 points en juste 32 matchs (26 buts), Bear est actuellement deuxième meilleur pointeur de la WHL, juste derrière Gavin McKenna, le super-espoir de la ligue.
Ses 26 buts le placent au troisième rang des meilleurs marqueurs, confirmant son statut de dynamo offensive pour une équipe des Silvertips en pleine forme.
Ce qui distingue Carter Bear, c’est sa capacité à être une force motrice sur la glace. Il joue à un rythme effréné, avec ou sans la rondelle, et son sens du jeu offensif est exceptionnel.
Bear est capable de marquer de multiples façons : il peut trouver le fond du filet sur une contre-attaque rapide, s’insérer dans les espaces libres pour décocher un tir précis en réception ou encore générer des occasions de qualité en distribuant la rondelle vers l’enclave et la zone centrale.
Son jeu de passe est tout aussi redoutable. Bear s’efforce constamment de diriger la rondelle vers des zones dangereuses, créant des opportunités pour ses coéquipiers.
Cette capacité à combiner vitesse, vision du jeu et précision en fait un joueur extrêmement difficile à défendre.
Même lorsque son jeu offensif est moins productif, Carter Bear trouve des moyens d’avoir un impact. Il est un atout précieux sur l'échec avant grâce à sa rapidité et son intensité.
Bear n’hésite pas à utiliser son physique pour récupérer des rondelles en profondeur, en dépouillant les défenseurs avec un élan implacable.
En défense, son moteur infatigable et sa vitesse lui permettent de maintenir une pression constante sur les joueurs adverses.
Il est toujours actif, perturbant les attaques et forçant les erreurs. Cette capacité à contribuer des deux côtés de la patinoire ajoute une dimension essentielle à son jeu, le rendant encore plus complet.
Jusqu’à présent, il a démontré qu’il possède non seulement les qualités techniques et tactiques nécessaires, mais aussi une éthique de travail et une maturité qui séduisent les recruteurs.
Sa polyvalence lui permet de s’adapter à différents rôles. Il excelle sur l’attaque à cinq, en désavantage numérique et dans toutes les situations où sa créativité et son intensité peuvent briller.
Les entraîneurs louent également son intelligence sur la glace, une qualité qui lui permet de prendre des décisions rapides et efficaces dans des moments cruciaux.
Bien qu’il ne bénéficie pas encore de la même notoriété que Gavin McKenna ou d’autres espoirs ultra-médiatisés, Carter Bear commence à attirer l’attention.
Son mélange unique de vitesse, de créativité et de résilience en fait un joueur qui pourrait facilement s’imposer comme un choix dans le top 15 du prochain repêchage.
Bear, 17 ans, se distingue non seulement par son talent offensif, mais aussi par son leadership et sa capacité à motiver ses coéquipiers.
« Je suis un gars qui travaille dur et qui embrasse son rôle de leader », a-t-il déclaré récemment. Ces qualités font de lui un favori parmi les observateurs et un choix potentiel idéal pour le Canadien, dont la philosophie repose sur le développement de joueurs complets.
Le parcours de Bear illustre sa capacité à surmonter les défis. Repêché au sixième tour par les Silvertips en 2021, il n’a pas immédiatement intégré l’alignement principal.
Après avoir été renvoyé chez lui lors de sa première année, il aurait pu abandonner. Mais Bear a choisi de rester concentré sur ses objectifs, revenant plus fort et décrochant un poste permanent la saison suivante.
« Quand j’ai été renvoyé chez moi, je ne l’ai pas vu comme une défaite. J’ai pris ça comme une étape dans mon processus », a-t-il confié.
Aujourd’hui, Bear est une figure clé de son équipe, où il occupe le rôle d’assistant capitaine et évolue sur toutes les unités spéciales.
Cette polyvalence en fait un joueur recherché, et son profil correspond parfaitement aux besoins du Canadien, et surtout de Martin St-Louis, qui valorise les joueurs capables de performer dans toutes les situations.
Au-delà de ses exploits sur la glace, Bear est un modèle pour les jeunes de sa communauté. Issu de la Première Nation Peguis, il assume fièrement son rôle d’ambassadeur pour la jeunesse autochtone.
« Je prends ma culture très au sérieux. Je veux montrer aux jeunes ce qui est juste et ce qui est mal », a-t-il expliqué.
Cette connexion avec ses racines est une qualité que le Canadien pourrait valoriser, notamment dans un marché comme Montréal, où les joueurs qui s’impliquent au sein de la communauté sont particulièrement appréciés.
Nick Bobrov et Martin Lapointe, responsables du recrutement du Canadien, semblent déjà impressionnés par le jeune ailier.
Bear est exactement le type de joueur que l’organisation recherche : un leader naturel, polyvalent et doté d’un grand potentiel offensif.
Sa vitesse, son instinct de jeu et son intensité le distinguent parmi les espoirs du prochain repêchage.
L’entraîneur des Silvertips, Steve Hamilton, a résumé l’essence de Bear en une phrase :
« Il a des instincts exceptionnels pour le jeu. Il est ultra-compétitif et incroyablement intelligent sur la glace. »
Alors que le Canadien se bat pour les séries, une réalité s’impose : plus l’équipe gagne, plus son choix au repêchage recule.
Si la tendance actuelle se maintient, Montréal pourrait finir la saison avec un choix situé à la limite de la loterie, voire en dehors du top 15.
Cela réduit les chances de repêcher un talent générationnel, mais cela ne semble pas inquiéter la direction.
Pour Kent Hughes et Martin St-Louis, la progression de l’équipe à court terme est un signal positif, même si cela signifie sacrifier une position avantageuse au repêchage.
Et si tu finis par te retrouver avec la carte cachée du repêchage en Carter Bear...tu es en business...