Brendan Gallagher sonne l’alarme : un choc brutal à venir

Brendan Gallagher sonne l’alarme : un choc brutal à venir

Par André Soueidan le 2025-03-06

Brendan Gallagher sonne l’alarme : un choc brutal à venir. Le guerrier du Canadien de Montréal a vu des coéquipiers partir au fil des ans, mais cette fois, c'est différent.

Alors que la date limite des transactions approche à grands pas, il sait que le couperet risque de tomber sur des joueurs avec qui il a bâti quelque chose de spécial cette saison.

"On essaie de ne pas trop en parler, mais tout le monde sait ce qui se passe. Demain à 15 h, on va enfin savoir qui reste et qui part", a laissé tomber Gallagher, visiblement affecté par la situation.

Ce n'est pas seulement une question de transactions. C'est une question d'équipe, de cohésion, d'identité. Gallagher a vu son équipe en arracher depuis trois ans, mais aujourd'hui, les choses sont différentes.

Le CH gagne. Cinq victoires consécutives, une atmosphère unique dans le vestiaire, une chimie qui semble enfin se solidifier.

"On a travaillé trop fort pour être rendus ici et voir des gars partir, ce serait difficile", a-t-il ajouté, le regard sombre.

L'atmosphère dans le vestiaire est particulière. Il y a cette nervosité palpable, ce silence qui en dit long.

Les joueurs se regardent, certains rient un peu plus fort que d'habitude pour détendre l'atmosphère, d'autres restent silencieux, la tête basse, sachant que leur avenir est entre les mains de Kent Hughes.

"On vit tous la situation différemment. Il y a de l'incertitude, mais en même temps, on se concentre sur ce qu'on peut contrôler, c'est-à-dire le prochain match", explique Gallagher, tentant de garder le moral.

Mais la vérité, c'est que personne ne peut vraiment faire abstraction de ce qui s'en vient.

Les dernières 24 heures avant la date limite des transactions sont toujours une épreuve pour les joueurs, surtout ceux qui savent qu'ils pourraient recevoir un appel du DG à tout moment.

Christian Dvorak, Joel Armia, David Savard… qui partira? Qui restera?

Gallagher, lui, veut que l'on mise sur la continuité. Il croit que cette équipe a le potentiel pour surprendre.

"Quand tu es sur une lancée, tu veux juste continuer à avancer. On se bat ensemble, on a construit quelque chose, et tu ne veux pas voir tout s'effondrer du jour au lendemain", dit-il. Gallagher ne veut pas qu'on démonte cette équipe sous prétexte qu'elle n'est pas encore totalement complète.

Il voit l'ADN du Canadien se reformer, il voit l'identité se dessiner.

"On ne parle pas juste d'un groupe qui joue bien ensemble, on parle de joueurs qui veulent rester ici, qui croient en ce projet. Ce n'est pas rien."

Il y a aussi l'aspect humain. Brendan Gallagher est un joueur émotif, un leader respecté, et voir ses amis partir serait un coup dur.

"C'est difficile de voir des gars partir. Tu crées des liens, tu partages des moments intenses sur la glace et en dehors. Quand un coéquipier part, ce n'est pas juste un numéro qui disparaît, c'est un frère qui quitte la famille."

Mais l'histoire ne s'écrit pas seulement sur le plan émotionnel. Il y a la réalité de la LNH, une business impitoyable où tout le monde est remplaçable.

Kent Hughes et Jeff Gorton ont un plan, et ce plan ne s'accorde pas toujours avec les émotions des joueurs.

Pour l'instant, Gallagher et ses coéquipiers doivent faire abstraction et se préparer à affronter les Oilers d'Edmonton, une équipe qui, contrairement au CH, a un alignement stable et des ambitions de Coupe Stanley bien réelles.

"On va jouer ce match comme si c'était un match des séries. On n’a pas le choix", dit Gallagher avec un regard déterminé.

Car au final, peu importe ce qui se passe en coulisses, une chose est certaine : ceux qui seront encore là devront se battre jusqu’au bout.

Amen