Brendan Gallagher fait jaser sur le marché des transactions

Brendan Gallagher fait jaser sur le marché des transactions

Par Marc-André Dubois le 2024-11-08

La ville de Montréal, tout comme le Québec au grand complet, vit actuellement une période de désillusion avec ses Canadiens.

Alors que certains tentent de se réfugier derrière l'idée d'une reconstruction, la réalité est bien plus amère : au lieu de progresser, l'équipe semble régresser.

Dans un processus de reconstruction, les partisans s’attendent à voir des signes d’amélioration, des progrès constants.

Or, cette saison, la pente est raide, et les Canadiens peinent à grimper, comme en témoigne leur défaite 5-3 contre les Devils du New Jersey.

Ce constat douloureux oblige déjà les fans à envisager la cave et le repêchage comme un point d’espoir, bien avant la mi-saison.

Les amateurs doivent désormais se rendre à l’évidence : cette équipe est moins compétitive que celle de l’an passé. Le Canadien n’a tout simplement pas l’arsenal nécessaire pour rivaliser avec des équipes bien huilées comme les Devils, qui dominent par leur jeunesse et leur talent brut.

Cette situation met en lumière une erreur d’évaluation majeure de la direction, qui avait pourtant promis des progrès pour cette saison et le fait d'être dans le mix.

Au lieu d’avancer, l’équipe recule de deux pas, surlignant au feutre jaune fluo l'importance d'un joueur comme Sean Monahan, dont l'absence se fait lourdement sentir.

Certains commencent à se décourager de voir cette reconstruction s’éterniser sans résultats tangibles. Bien que les Canadiens aient acquis des espoirs intéressants lors des derniers repêchages – comme Juraj Slafkovsky et Lane Hutson, ainsi que des joueurs prometteurs comme David Reinbacher, Ivan Demidov et Jacob Fowler – ces jeunes sont encore loin de pouvoir amener l'équipe au 7e ciel.

Pour l’instant, la patience est de mise, mais combien de temps les partisans pourront-ils tolérer ce processus qui semble stagner, voire régresser?

Le seul rayon de Soleil dans ce cauchemar : Brendan Gallagher

Oui, dans ce sombre tableau, une lueur d’espoir se profile avec Brendan Gallagher. Après des saisons marquées par les blessures, un corps amoché et un déclin de performance, Gallagher connaît un regain de forme.

Malgré un temps de glace limité et une utilisation modeste en avantage numérique, il trouve le moyen de marquer, attirant l’attention dans le marché des transactions.

Ce qui semblait autrefois impossible – son départ – devient aujourd’hui une option plausible, bien que le Canadien doive sans doute absorber une partie de son salaire pour faciliter une transaction.

Gallagher pourrait finalement devenir une pièce intéressante pour une équipe en quête d’un vétéran combatif et capable d'apporter un leadership indispensable.

Ce scénario, qui semblait irréaliste il y a encore quelques mois, est aujourd’hui une possibilité concrète. Alors que l’avenir reste incertain pour le Tricolore, cette opportunité de se départir de Gallagher pourrait apporter un certain soulagement financier et permettre de rediriger les ressources vers de jeunes joueurs plus proches de leur apogée.

Justement, les médias d'Edmonton affirment que d'ici la date limite des transactions, les Oilers seront à la recherche d'un ailier ayant du "grit" en vue des séries éliminatoires.

Inutile de rappeler que Brendan Gallagher est né...à Edmonton...

Alors que la saison avance et que les défaites s’accumulent, la reconstruction des Canadiens se révèle être une épreuve bien plus rude que prévue.

La perspective de bâtir une équipe compétitive prend du temps, et pour le moment, les espoirs des partisans sont ancrés dans un avenir lointain.

Il faudra probablement encore plusieurs saisons de patience avant de voir les fruits de cette reconstruction.

En attendant, la seule certitude est que Montréal traverse une période de questionnements et de frustrations. Et c'est Martin St-Louis qui reçoit les tomates en plein visage.