Bombe médiatique au 98,5 Sports: José Théodore sans pitié envers Louis Morissette

Bombe médiatique au 98,5 Sports: José Théodore sans pitié envers Louis Morissette

Par David Garel le 2025-04-03

C’est au micro de l’émission Les Amateurs de sports, animée par Mario Langlois sur les ondes du 98.5 FM, que l’ancienne vedette du Canadien, José Théodore, a déclenché ce qui restera comme l’un des moments les plus inattendus et percutants de la saison médiatique.

Sans jamais le nommer directement, mais en visant ses propos avec une précision chirurgicale, Théodore a adressé une réplique cinglante… à son propre beau-frère, Louis Morissette.

Car c’est bien Morissette qui, dans son balado La poire et le fromage, avait osé dire qu’il fallait « arracher le C du chandail de Nick Suzuki pour le donner à Kaiden Guhle ».

Il avait aussi tourné en dérision Lane Hutson en l’appelant un « gadget player », un joueur moyen avec un tir médiocre incapable de défendre, tout juste bon à produire des petits faits saillants se transformant en revirements.

Théodore, en entrevue, a choisi son moment. Alors que Suzuki connaît une séquence étincelante et que Hutson est désormais un joueur historique de la LNH, le récipiendaire du trophée Hart et Vézina a été sans pitié :

« Il y en a qui disaient que Suzuki n’était pas un premier centre, qu’il n’était pas un vrai capitaine, qu'il devait être remplacé par Nick Suzuki. Ces gars-là doivent se cacher aujourd’hui. »

Et d’ajouter, d’un ton sans appel :

« Il n’y a personne qui va venir me faire croire que Suzuki ne mérite pas le C. Ce gars-là est le cœur et l’âme de l’équipe. »

Impossible de ne pas faire le lien. Les critiques de Morissette à l’endroit de Suzuki ont été répétées, voire méchantes, et relayées massivement.

« Nick Suzuki n’est pas un premier centre. Si le Canadien veut gagner un jour, il devra trouver un 1A. Suzuki peut être un bon 1B ou un deuxième centre, mais il n’est pas l’homme de la situation. »

Quant à Lane Hutson, Morissette l’avait qualifié de « défenseur de bas étage », doutant même qu’il puisse survivre plus d’une saison dans la LNH.

« Il a une shot de Bantam A… S’il prend 15-20 livres, il va ramer. Il n’a pas fini de ramer, le rameur, là. »

Il avait même simulé les fans du CH en train de parler de Hutson avec excitation. Tout ça avec un mépris hors-norme:

« Lane Hutson est une superstar. Il va prendre 15-20 livres, il sera sur une première paire dans la ligue nationale pour 10-15 ans. Ça, là, je m’excuse, mais NON, en majuscule. »

Morissette voulait provoquer, mais il a franchi une ligne. Ses attaques ne sont plus des critiques sportives. Elles sont devenues personnelles, hargneuses, et profondément irrespectueuses envers les jeunes leaders du Canadien.

Mais voilà que son propre beau-frère, avec qui il partage la table à Noël, vient de le contredire publiquement, sans détour ni ménagement. Et à partir de ce moment-là… tout a basculé.

Quand ton propre beau-frère t'envoie sous l'autobus sans détour, il y a fort à parier que tu as dépassé les bornes.

Louis Morissette, qui ne cesse depuis des mois de s’acharner sur les joueurs du Canadien de Montréal, vient de se heurter à une réplique brutale, franche et cinglante de José Théodore.

Et ce n’est pas anodin. C’est une déclaration sans pitié au sein même d’une famille, un désaveu total de la part d’un ancien joueur étoile qui a vu, entendu et vécu la pression montréalaise.

José Théodore n’a pas simplement répondu à un chroniqueur. Il a répondu à son propre beau-frère. À un homme qui, sous couvert d’humour et de lucidité, multiplie les attaques gratuites, les commentaires moqueurs et les prédictions méprisantes.

C’est que Louis Morissette ne fait pas de demi-mesure. Il avait traité Lane Hutson de "gadget player", remettant en question son gabarit, ses capacités défensives et son utilité réelle pour une équipe de la LNH.

Il avait aussi ridiculisé Nick Suzuki à maintes reprises, allant jusqu’à suggérer que Kaiden Guhle devrait porter le "C" à sa place. Et ce, malgré le fait que Suzuki n’a pratiquement jamais raté un match et qu’il figure parmi les plus constants du club.

Théodore, dans son style direct, a mis les pendules à l’heure. Il a rappelé que Hutson venait de battre un record avec 57 passes en une saison pour un défenseur recrue et qu’il est loin d’être un feu de paille.

Que sa mobilité, sa vision du jeu et sa créativité sont des atouts précieux dans une ligue qui évolue vers plus de rapidité et d’intelligence.

Quant à Suzuki, Théodore a défendu son leadership exemplaire, sa constance, son calme et sa polyvalence. Suzuki, selon lui, incarne parfaitement ce que l’on attend d’un capitaine moderne. Il mène par l’exemple, il parle peu, mais il agit. Et surtout, il livre la marchandise.

C’est d’autant plus percutant que José Théodore aurait pu choisir le silence. Par respect familial, par prudence médiatique.

Mais il a décidé de briser le cercle vicieux des attaques gratuites de Morissette. Il a osé dire ce que plusieurs pensent tout bas : que Louis Morissette, depuis quelque temps, est devenu l’un des plus grands "haters" du Canadien.

Le plus inquiétant, c’est que Morissette semble incapable de reculer. Incapable d’admettre qu’il s’est peut-être trompé sur Hutson, qu’il a peut-être été trop dur envers Suzuki.

À la place, il se replie, il insiste, il persiste. Il trouve maintenant une nouvelle cible en Joshua Roy, sur lequel il jette un regard condescendant et accusateur, malgré les efforts évidents du jeune homme pour redresser sa trajectoire.

Quand on regarde tout cela avec recul, on se rend compte d’une chose : Louis Morissette est en croisade contre le Canadien.

Mais cette croisade est teintée d’un ressentiment personnel difficile à expliquer. Est-ce parce que le CH ne l’a jamais invité à collaborer à un projet?

Est-ce parce qu’il ne supporte pas de voir l’équipe progresser parce que cela le place dans l'eau chaude publiquement? Est-ce tout simplement devenu une posture publique? Peut-être.

Mais la sortie de José Théodore vient changer la donne. Car elle a une portée symbolique immense. Elle montre que même les plus proches ne peuvent plus rester silencieux devant un discours qui frise la mauvaise foi.

Elle envoie un message à tous ceux qui, chaque semaine, écoutent les balados de Morissette : la critique est saine, mais l’acharnement est toxique.

Dans une époque où les joueurs sont constamment scrutés, jugés, attaqués sur les réseaux sociaux, voir une figure publique comme José Théodore prendre position pour défendre des joueurs souvent injustement ciblés est non seulement rafraîchissant, mais nécessaire.

Alors que Lane Hutson continue de faire taire les sceptiques sur la glace, que Nick Suzuki répond aux critiques avec des points, des victoires et de la constance, le commentaire de Théodore résonne comme un appel au bon sens. Comme une mise en garde à ceux qui croient qu’il suffit d’un micro pour être dans le vrai.

Louis Morissette, cette fois, ne pourra pas balayer ça du revers de la main. Il est publiquement désavoué par quelqu’un qui connaît très bien le hockey.

Par quelqu’un qui connaît très bien la pression de Montréal. Et surtout, par quelqu’un qui le connaît, lui, personnellement.

Et c’est peut-être ça, le plus dur à encaisser. Quand ton propre beau-frère te dit que tu vas trop loin, c’est qu’il est peut-être temps de se regarder dans le miroi