Les employés de TVA Sports, notamment ceux œuvrant dans le domaine du hockey, traversent une période de stress intense.
Depuis quelque temps, les rumeurs circulent : les droits de diffusion des matchs du Canadien de Montréal pourraient basculer vers Crave, la plateforme de Bell, ce qui fait trembler les fondations de Quebecor.
Le fait que Bell (BCE) ait vendu ses parts à Rogers dans Maple Leafs Sports and Entertainment ne fait qu'accentuer l’inquiétude.
Cette manœuvre pourrait bien être un coup stratégique pour renforcer la liquidité de Bell en vue du renouvellement des droits de diffusion de la LNH et du CH en 2026.
Le but de Bell est simple. Retrouver son monopole d'autrefois au Québec en étant le seul diffuseur local des Canadien de Montréal et de la LNH, alors que l'objectif serait d'étaler les matchs entre RDS et Crave.
Dans ce contexte, une pensée émue s'impose pour les figures "hockey" de TVA Sports comme Renaud Lavoie, Félix Séguin, Patrick Lalime, Elizabeth Rancourt, Éric Fichaud, Maxim Lapierre, Guillaume Latendresse, ainsi que pour tous les autres professionnels du hockey qui œuvrent au sein de la chaîne.
Leur avenir est aujourd'hui incertain. En effet, si Bell réussit à rafler non seulement les droits nationaux mais aussi les droits régionaux au Québec, la pérennité de la couverture hockey à TVA Sports serait gravement menacée.
Depuis 2013, Pierre-Karl Péladeau a investi massivement, déboursant 720 millions de dollars pour obtenir des droits de diffusion partiels de la LNH et du Canadien de Montréal.
Mais ces efforts pourraient être anéantis si Bell réussit à s’emparer de l'ensemble des droits. Il est de plus en plus clair que BCE, la maison-mère de Bell, s’est préparée pour un renouvellement coûteux en 2026.
La récente vente de parts à Rogers semble confirmer une stratégie visant à libérer des liquidités pour dominer le marché du sport au Canada.
La compétition pour ces droits va être féroce, et tout laisse penser que Bell va tenter d’éliminer Quebecor du paysage médiatique sportif.
Quebecor, de son côté, ne se laisse pas faire. Ses récentes campagnes publicitaires envoient des flèches bien senties à Bell, soulignant l’animosité entre les deux géants.
Cette rivalité, déjà bien ancrée, est encore en cours devant le CRTC, où les deux entreprises s’affrontent régulièrement comme deux ennemis de la nuit des temps.
Tandis que Bell et Rogers trouvent des terrains d’entente pour collaborer, les relations entre Bell et Quebecor sont, elles, toujours restées tendues.
Cela pose une question inquiétante pour les employés de TVA Sports : Bell est-elle en train de préparer une attaque pour éliminer définitivement Quebecor, en reprenant le monopole complet des droits de la LNH et du Canadien?
Cette hypothèse prend du poids après les récentes déclarations du PDG de BCE, Mirko Bibic. Lors de la publication officielle du communiqué de presse annonçant la vente des parts de Bell à Rogers, Bibic a évoqué la notion de « souplesse financière ».
Ce terme n’a pas été choisi au hasard et semble annoncer une préparation minutieuse de Bell pour une offensive majeure en 2026, lorsqu’il sera temps de renégocier les droits de diffusion.
Pour les employés de TVA Sports, ce contexte d'incertitude est lourd de conséquences. Ils savent que la diffusion des matchs du Canadien représente une part essentielle de l'audience et des revenus de la chaîne.
Si Bell, avec Crave et RDS, parvient à tout rafler, l'avenir de TVA Sports en tant que diffuseur de hockey est sérieusement compromis.
L’inquiétude se fait ressentir dans chaque département, et le personnel se demande si le réseau survivra à cette potentielle débâcle.
Alors que 2025 approche, année où les négociations entreront dans le vif du sujet, la vente de Bell à Rogers pourrait bien n’être qu’un prélude à un mouvement stratégique encore plus grand.
Bell semble se préparer à frapper fort, et tout le monde dans l'industrie des médias sportifs s'attend à des annonces majeures qui pourraient bouleverser l'équilibre des pouvoirs en 2026.
Pour Quebecor, le défi est colossal. Il s'agit non seulement de sauver TVA Sports, mais aussi de trouver une manière de rivaliser avec Bell, un monstre qui semble prêt à tout pour éliminer son principal concurrent.
En attendant, les employés de TVA Sports continuent de travailler sous la menace constante d'une restructuration ou d’une fermeture, tout en espérant que Péladeau trouvera une solution pour maintenir la chaîne dans la course.
Le stress est palpable, et l'avenir s'annonce incertain pour ceux qui, jour après jour, tentent de livrer une couverture sportive de qualité aux passionnés de hockey québécois.
Il est difficile d'imaginer le niveau d'angoisse qui règne actuellement parmi les employés de TVA Sports, en particulier ceux qui travaillent dans le domaine du hockey.
L'incertitude doit être paralysante. On parle de journalistes, d'analystes et de techniciens qui ont consacré leur vie à couvrir le sport.
Dès 2026, leur carrière pourrait basculer du jour au lendemain. Beaucoup d'entre eux vont être contraints de se réinventer, tandis que d'autres vont devoir quitter l'industrie, marqués par la désillusion.
Aujourd'hui, à TVA Sports, ce sentiment de précarité est évident. Pour des figures comme Renaud Lavoie, Félix Séguin, Patrick Lalime, Elizabeth Rancourt et compagnie, l’idée que Bell puisse rafler tous les droits en 2026 génère une angoisse sourde.
Chacun sait que si TVA Sports perd sa part des droits de la LNH, cela pourrait signifier la fin de la couverture du hockey sur la chaîne, et donc la fin d'une ère pour bon nombre de ces professionnels.
La chaîne sportive, déjà fragilisée par des pertes financières colossales, se trouve à la croisée des chemins, tout comme les employés, qui guettent la moindre nouvelle pouvant infléchir leur destin.
Les employés de TVA Sports savent que les enjeux financiers qui se jouent en coulisses échappent à leur contrôle.
Ils sont les premiers à subir les conséquences des décisions stratégiques prises au plus haut niveau, sans pour autant avoir la moindre prise sur l’issue des négociations.
La situation à TVA Sports est plus que préoccupante. Le stress et l'incertitude qui règnent dans les couloirs de la chaîne sont difficiles à quantifier, mais ils sont bien réels.
Le sort des employés est suspendu à un fil, alors que Bell, armé de sa souplesse financière, semble prêt à frapper un grand coup en 2026.
Pour Pierre-Karl Péladeau et son équipe, il s'agit désormais de trouver une stratégie pour sauver TVA Sports d'une chute qui semble inévitable.
Mais pour ceux qui, jour après jour, font vivre le hockey aux Québécois, l'attente est insoutenable.
2026 sonne comme un véritable cauchemar pour ces hommes et femmes.