Bombe médiatique à Montréal.
C’est officiel : Jake Evans poursuivra son aventure avec le Canadien de Montréal pour quatre saisons supplémentaires.
L’attaquant de 28 ans a signé une prolongation de 4 ans d’une valeur totale de 11,4 millions $, soit un salaire annuel moyen de 2,85 millions $.
Un contrat qui en dit long sur la volonté d’Evans de rester à Montréal… mais surtout, un contrat qui prouve qu’il a laissé de l’argent sur la table.
Soyons clairs : sur le marché des joueurs autonomes, Jake Evans aurait pu toucher plus.
Dès le mois de juillet, il aurait pu tester le marché, où les équipes en quête de centres défensifs sont toujours prêtes à payer une prime.
Son profil de joueur responsable, excellent en désavantage numérique et capable d’élever son jeu en séries en aurait fait un candidat idéal pour un contrat avoisinant 3,5 à 4 millions par saison.
Des joueurs comparables comme Jean-Gabriel Pageau (5M$), Dakota Joshua (3,25M$) et Alex Kerfoot (3,5M$) montrent bien qu’un contrat plus lucratif était possible ailleurs.
Mais Evans a choisi de rester.
Et pour ça, il a accepté moins d’argent que ce qu’il aurait pu obtenir sur le marché des joueurs autonomes.
Pourquoi Evans a-t-il accepté un rabais ?
Jake Evans a été clair à plusieurs reprises : il se sent bien à Montréal.
Malgré la pression médiatique et les rumeurs, il voulait rester avec le groupe.
« J’adore cette équipe, j’adore cette ville. C’est un groupe spécial, et je voulais continuer avec eux. »
Mais il y a aussi un autre facteur clé : la stabilité.
En signant un contrat de 4 ans, Evans s’assure une sécurité financière et une place garantie dans l’organisation.
Il évite le stress de devoir signer des contrats d’un ou deux ans comme plusieurs joueurs de son calibre.
Il garde un rôle important au sein du Canadien, notamment en désavantage numérique, où il est l’un des joueurs les plus utilisés de la LNH.
Il ne prend pas le risque de se retrouver sans contrat dans un marché imprévisible. Une véritable aubaine pour Kent Hughes
Pour le Canadien, ce contrat est un vol. Montréal obtient un excellent centre défensif à un prix raisonnable.
Hughes évite de devoir lui donner un contrat de 5 ans à 3,5 ou 4 millions, ce qui aurait pesé plus lourd sur la masse salariale.
Avec la hausse du plafond salarial, ce contrat pourrait même devenir une véritable aubaine d’ici 2 ou 3 ans.
Kent Hughes a donc gagné son pari. Il a résisté aux offres des autres équipes à la date limite des transactions et a finalement signé Evans à un prix qui avantage le Canadien.
Il y a encore quelques jours, tout le monde pensait qu’Evans était sur le point d’être échangé.
Les Devils du New Jersey, les Jets de Winnipeg, les Maple Leafs de Toronto, les Capitals de Washington…plusieurs équipes l’avaient ciblé comme un centre de location parfait.
Les Canadiens avaient même reçu des offres incluant un choix de deuxième ronde ou un jeune espoir. Kent Hughes voulait faire monter les enchères, et plusieurs insiders avaient affirmé que le divorce était inévitable.
Mais contre toute attente, Evans est resté.
Et surtout, il a accepté un contrat bien en-dessous de ce qu’il aurait pu obtenir ailleurs.
Au final, ce contrat est gagnant-gagnant.
Le Canadien obtient un excellent centre défensif à un prix raisonnable. Jake Evans obtient la stabilité qu’il voulait et reste dans une équipe qu’il apprécie. Kent Hughes évite un long bras de fer et s’assure d’un joueur fiable à long terme.
En refusant d’aller chercher un contrat plus lucratif sur le marché des joueurs autonomes, il a prouvé qu’il privilégiait le collectif à l’argent.
Et dans un monde où les joueurs cherchent souvent le plus gros chèque possible, c’est un geste rare et admirable.
Jake Evans, une leçon de loyauté et de valeurs
Dans une société où l’argent mène souvent à toutes les décisions, Jake Evans vient de prouver qu’il existe encore des joueurs qui placent autre chose que leur compte en banque au premier plan.
Ce contrat de 2,85 millions de dollars par année, signé avec le Canadien de Montréal, est bien en-dessous de ce qu’il aurait pu toucher sur le marché des joueurs autonomes.
Non seulemen il aurait pu obtenir minimum 1 M$ de plus par année, mais il aurait pu choisir la Floride (Tampa Bay était très intéressé) le Texas ou le Nevada, des États où il n’aurait pratiquement pas payé d’impôts.
Il aurait pu aller chercher un contrat plus élevé, tout en conservant une bien plus grande partie de son salaire net.
Il aurait pu fuir la pression des médias montréalais, les longs hivers québécois, et le stress constant d’évoluer dans un marché aussi exigeant.
Mais non.
Il a fait un choix de cœur.
Un choix qui montre qu’il n’est pas uniquement motivé par l’argent, mais par un attachement profond à son équipe, à ses coéquipiers et à la ville de Montréal.
Une preuve de fidélité rare dans la LNH. Dans le contexte actuel, ce geste est exceptionnel. Il a accepté une perte financière énorme pour demeurer fidèle au CH.
Il aurait pu toucher 16 à 20 millions de dollars sur 5 ans ailleurs et ne payer qu’une fraction d’impôts, mais il a choisi Montréal et 11,4 millions… imposés au Québec.
C’est un véritable sacrifice financier, mais surtout, une preuve que l’argent ne fait pas tout. Une mentalité qui force le respect
On peut dire ce qu’on veut sur Jake Evans, mais il nous a tous donné une vraie leçon de vie.
Il a montré que dans la vie, il y a encore des joueurs qui pensent à autre chose qu’au cash.
Et pour ça, on doit lui lever notre chapeau. Vraiment, Jake Evans nous prouve que certaines valeurs comptent plus que le portefeuille.
Bravo, Jake. Montréal est chanceuse de t’avoir.