Noah Dobson s’apprête à vivre un été inoubliable.
Pas seulement parce qu’il vient de quitter les Islanders de New York pour les Canadiens de Montréal dans une transaction historique, mais parce qu’il s’apprête à dire « oui » à une véritable star des réseaux sociaux.
Sa fiancée, Alexa Serowik, n’est pas une journaliste ordinaire : c’est une icône médiatique dans le monde du NASCAR, une vedette de Prime Video, ABC News. Et surtout… une bombe. Dans tous les sens du terme.
Avec ses looks spectaculaires, sa présence électrique à l’écran, et sa communauté de fans plus grande que celle de Dobson lui-même, Serowik fait déjà jaser à Montréal… sans même y avoir mis les pieds.
Leur couple est digne d’un film hollywoodien : le défenseur au profil tranquille et la journaliste flamboyante, reine des paddocks et des tapis rouges.
Et son bachelorette party surprise, organisée avec toutes les femmes des joueurs des Islanders, n’a fait qu’alimenter la frénésie.
Les photos ont fait exploser les réseaux sociaux. Montréal n’était pas prête. (voir toutes les photos au bas de l'article).
Mais voilà, la ville devra s’habituer rapidement. Alexa a déjà affirmé sur Instagram être « très excitée » à l’idée de s’installer à Montréal.
Même si elle a ajouté avec humour qu’elle risquait de l’être « un peu moins en voyant toutes les filles tourner autour de son futur mari. »
Le ton est donné.
En attendant le mariage prévu pour le 1er juillet, le couple est déjà l’un des plus glamours de la LNH. Et pour les fans du Tricolore, une chose est certaine : même si Dobson fait le boulot sur la glace, c’est sa femme qui fera tourner les têtes à l’extérieur.
L’ère Dobson ne fait que commencer à Montréal. Et avec Alexa Serowik à ses côtés, elle promet d’être aussi spectaculaire que médiatisée.
Noah Dobson ne s’en cache pas : il est ravi. Ému. Électrisé. Sa femme est une bombe. Et son arrivée à Montréal est aussi une bombe.
« J’ai toujours adoré jouer au Centre Bell », a-t-il lancé, dès les premières secondes de son point de presse.
« Et aussi, quand tu regardes le groupe de joueurs déjà en place, le talent qu’il y a dans cette équipe, ce qu’ils bâtissent… je suis juste excité de me joindre à eux et d’y contribuer. »
Ce sont des mots simples, mais lourds de sens. Noah Dobson vient de mettre les pieds dans un marché qui dévore les siens avec passion et férocité. Et il le fait avec le sourire. Avec humilité. Et surtout, avec ambition.
La rupture avec les Islanders était devenue inévitable. Mathieu Darche, le nouveau DG de New York, n’a jamais pu s’entendre avec l’entourage de Dobson sur les termes d’un nouveau contrat.
Dobson et Patrick Roy se détestaient. Et bien que l’option d’un pacte à long terme fût d’abord envisagée, aucune base commune n’a pu être établie.
Il faut comprendre une chose essentielle dans le départ de Noah Dobson de Long Island : Patrick Roy n’en voulait plus.
Le divorce était entamé depuis des mois, mais c’est l’arrivée de Roy derrière le banc qui l’a provoqué. Dès les premières rencontres avec Mathieu Darche et le nouve état-major des Islanders, l’ancien gardien du Canadien avait été clair : il n’aimait pas l’attitude de Dobson, sa présence sur les réseaux sociaux, son côté glamour, ses distractions hors-glace.
Ça ne cadrait pas avec ce que Roy voulait bâtir. Et quand Patrick Roy n’aime pas un joueur, il ne s’en cache pas.
En coulisses, plusieurs sources ont confirmé que Roy trouvait Dobson « trop distrait », « trop centré sur son image » et même, selon ses mots exacts rapportés dans un vestiaire, « plus préoccupé par ses stories Instagram que par son jeu défensif ».
Une attaque frontale. Inhabituelle dans la LNH moderne. Mais typique de Patrick Roy.
Ce que Roy ne digérait pas, c’est aussi l’omniprésence médiatique de la conjointe de Dobson.
Alexa Serowik est une influenceuse à temps plein. Les deux tourtereaux formaient un couple très exposé, partageant leur quotidien luxueux entre les Hamptons, New York, l'Europe et les fêtes endiablées.
Pour Roy, c’était trop. Une distraction. Un affront à la rigueur qu’il tente d’inculquer dans un vestiaire.
Pour Roy, la ligne était claire : on est là pour gagner, pas pour entretenir un compte TikTok.
Et l’opposition n’était pas qu’esthétique. Roy reprochait à Dobson son manque de responsabilité défensive. Son goût pour le jeu risqué. Son absence d’adhésion au système quand il était temps de protéger une avance.
Même si Dobson produisait offensivement, Roy le considérait comme un passager en zone défensive. Un danger potentiel en séries. Un luxe inutile. Et il a vite demandé à ce qu’on le remplace par un défenseur plus fiable, plus « engagé dans le moment présent ».
Voilà pourquoi Dobson a connu une saison atroce avec 39 maigres points et un différentiel de -16.
Entre les deux hommes, la rupture a été totale. Ils ne se parlaient presque plus. Dobson évitait le bureau du coach. Roy l’isolait dans les moments importants. Et dès que Mathieu Darche a pris le contrôle des opérations, le mot d’ordre a été donné : trouver une porte de sortie.
Derrière la façade polie d’un « départ mutuel » se cache donc un conflit bien réel, presque personnel. Un choc de générations.
D’un côté, un jeune joueur moderne, connecté, assumant son mode de vie. De l’autre, un entraîneur de la vieille école, allergique aux distractions, exigeant un engagement total et silencieux. C’était voué à l’échec.
En ce sens, la transaction de Dobson à Montréal est plus qu’une transaction. C’est une libération. Une bouffée d’air. Une nouvelle vie.
Et un pied de nez à Patrick Roy. Car en obtenant une plateforme médiatique encore plus grande, dans un marché francophone avide d’histoires humaines, Dobson aura désormais la scène qu’il mérite.
À lui de prouver que ce qu’on prenait pour une distraction était peut-être… simplement une autre façon de vivre la passion du hockey.
« Après le Championnat mondial, j’étais revenu avec l’intention de rester », a confié Dobson.
« Mais les discussions n’ont mené nulle part. À un moment donné, on s’est dit que ce serait peut-être mieux de regarder ailleurs. »
Et pour Dobson, le timing était aussi surréel que chargé d’émotions :
« Je me marie mardi », a-t-il confié.
« Alors, entre la préparation du mariage et l’échange… ce fut deux jours très intenses. »
Noah Dobson connaît le marché montréalais. Il le respecte. Il l’a affronté. Et il le redoute, tout en l’embrassant pleinement.
« C’est un marché passionné. Il y a de la pression, mais cette pression-là, c’est un privilège. Porter ce chandail, c’est quelque chose que tu ne prends pas à la légère. »
Pour un enfant de l’Île-du-Prince-Édouard, être repêché dans la LNH était déjà un exploit. Jouer dans la ligue, un rêve. Être échangé au Canadien de Montréal? C’est une légende qui prend forme. Et Dobson est prêt à l’écrire.
« Pour moi, c’est une nouvelle page. Et je veux faire honneur à cette organisation. »
Malgré son arrivée récente, Dobson n’arrive pas en terrain inconnu. Il a côtoyé Nick Suzuki dans les rangs de Hockey Canada, notamment au Mondial junior.
Il a récemment joué avec Mike Matheson au Championnat du monde. Et à l’écouter parler, il a déjà entendu parler de tout ce que cette jeune équipe offre.
« Tout le monde m’a dit à quel point ce groupe est spécial. Que l’ambiance est incroyable. Que c’est un plaisir d’aller à l’aréna chaque jour. »
Ce sont des propos qui résonnent. Car au-delà des chiffres et des statistiques, l’ADN d’une équipe repose sur sa chimie. Et dans ce domaine, le Canadien semble déjà avoir une longueur d’avance.
Dobson le sait : plusieurs observateurs ont pointé du doigt sa baisse de production offensive en 2024-25. Mais il s’explique.
« La saison a été difficile pour tout le monde. On avait de la difficulté à marquer, à garder le rythme. Mais j’ai appris à contribuer autrement. J’ai travaillé mon jeu défensif. Je veux être reconnu comme un défenseur complet, pas juste pour mes points. »
Et il le répète avec assurance : il veut jouer sur 200 pieds. Être fiable. Être un leader. Ce discours ne peut que ravir Martin St-Louis, qui n’a jamais caché son admiration pour Dobson.
À Montréal, le défenseur vedette se joint à une brigade défensive aussi jeune que prometteuse. Il pourrait évoluer avec Lane Hutson, la révélation de la dernière saison, récipiendaire du trophée Calder.
« Ce qu’il fait avec la rondelle… c’est spécial. Il a des habiletés uniques. Je serais ravi de jouer avec lui ou avec n’importe quel gars de ce groupe. Ils sont tous excellents. »
« J’ai été impressionné par la manière dont ils ont géré tout ça. Jeff Gorton, Kent Hughes, Martin St-Louis… ils m’ont tout de suite mis à l’aise. »
Dobson n’est pas venu à Montréal pour passer le temps. Il est ici pour s’établir... avec sa femme...
Il arrive avec une mentalité claire : construire. S’impliquer. Grandir avec ce groupe. Et enflammer les réseaux sociaux du Québec.
« Je suis excité de ce qu’on peut accomplir. On est jeunes, on est bourrés de talent, et il y a une énergie ici qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. »
Il n’a pas encore patiné une seule fois sous les acclamations du Centre Bell avec l’uniforme tricolore, mais il a déjà gagné le respect du vestiaire et de la base partisane... tout comme son amoureuse.
Noah Dobson a quitté New York la gorge serrée. Il l’a dit :
« J’ai grandi là. J’ai été repêché à 18 ans. J’ai quitté à 25. Ce sont des années qui forgent un homme. »
Mais il ne regarde pas en arrière. Pas quand Montréal lui ouvre les bras. Pas quand l’amour du hockey l’attend à chaque coin de rue.
Et surtout pas à l’aube de son mariage médiatisé avec Alexa Serowik... la blonde qui fait jaser partout où elle passe.
Dobson est au cœur d’une nouvelle vie. Une nouvelle ville. Une nouvelle histoire.
Et Montréal est prêt à écrire ce chapitre avec lui... et avec sa future femme...











