Bombe à Montréal : Mason McTavish et sa blonde débarquent au Québec

Bombe à Montréal : Mason McTavish et sa blonde débarquent au Québec

Par André Soueidan le 2025-08-09

Ça devait être un été tranquille. On devait juste parler des gars qui frappent des balles au golf, qui se postent des photos de pêche sur Instagram et qui se remettent tranquillement d’une saison éreintante.

Mais non.

À Montréal, le hockey ne dort jamais, et la dernière petite secousse vient de se transformer en véritable tremblement.

Mason McTavish, oui, celui qui fait rêver les partisans du CH depuis des semaines, a été aperçu au Spa Nordik à Chelsea, dans le coin de Gatineau, en peignoir, accompagné de sa blonde, relax comme si de rien n’était.

Et là, je vous entends déjà : « Mais qu’est-ce qu’il fout là? » Eh bien, bienvenue dans l’univers où chaque geste d’un joueur lié de près ou de loin au Canadien se transforme en roman de gare version LNH.

Parce que là, on ne parle pas du quatrième trio des Sharks venu manger une poutine à Trois-Rivières.

On parle de McTavish. Un jeune centre de 21 ans, gros, robuste, capable de marquer, et qui a déjà montré qu’il pouvait dominer dans les situations importantes.

Et le gars, qui est encore agent libre avec restriction, donc techniquement encore propriété des Ducks d’Anaheim, décide de venir relaxer au Québec alors que son dossier contractuel est encore chaud comme une pizza sortie du four.

Et là, évidemment, les réseaux sociaux explosent.

Deux, trois vidéos tournées par des amateurs qui reconnaissent McTavish entre deux séances de sauna, et c’est parti : les groupes de fans se réveillent plus vite qu’avec trois cafés serrés.

On se demande si Kent Hughes l’a déjà rencontré en douce, si sa visite cache quelque chose, si sa blonde est québécoise, bref, toutes les théories les plus absurdes se retrouvent sur la table.

Et avouez-le : vous y avez pensé aussi.

C’est ça, le marché de Montréal. Un joueur qu’on a ciblé dans nos fantasmes depuis des mois débarque dans notre cour arrière, et on perd toute objectivité.

Il pourrait être ici juste pour manger un smoked meat, et on serait déjà en train de lui faire signer un contrat de huit ans dans nos têtes.

Mais la vérité, c’est que dans ce genre d’histoire, le hasard existe rarement.

McTavish sait qu’il est au centre des rumeurs. Il sait que chaque photo de lui sur le sol québécois va faire jaser. Et il s’en fout royalement, ou pire, il adore ça.

Et pourquoi pas? À 21 ans, t’es jeune, t’es fort, tu peux jouer au jeu de la séduction avec une ville qui se nourrit de hockey matin, midi, soir.

Et puis, Gatineau, ce n’est pas la lune. Mais c’est assez proche de Montréal pour que tout le monde commence à faire des calculs.

Un joueur qui vient « visiter » pendant la saison morte, alors qu’il est en pleine négociation de contrat, ce n’est jamais innocent.

Peut-être que c’est juste du tourisme. Peut-être que c’est plus. Mais dans notre tête, c’est déjà plus.

Surtout que, soyons honnêtes, Anaheim n’a pas encore réglé son cas.

Les négociations traînent. On parle d’un gars qui pourrait devenir un pilier à long terme, mais qui veut peut-être garder la porte ouverte pour un gros contrat plus tard.

C’est le moment parfait pour un DG comme Kent Hughes, qui adore flairer les opportunités, de préparer un coup de maître.

On l’a vu avec Noah Dobson. On sait qu’il n’a pas peur de sortir un lapin de son chapeau. McTavish pourrait être ce lapin-là.

Et là, imaginez. On a Suzuki comme premier centre, McTavish deuxième. Tout d’un coup, on passe d’une faiblesse chronique au centre à une force majeure.

Les partisans en rêvent depuis des années. Et il suffirait que Pat Verbeek, le DG des Ducks, sente un peu de pression pour que tout devienne possible.

La pression, on sait comment la mettre à Montréal. Il suffit de quelques vidéos virales, de quelques unes de journaux, et soudainement, ça devient un dossier national.

Parce qu’on n’est pas dupes : Pat Verbeek voit ce qui se passe. Il sait que son joueur est ici. Il sait que les fans du CH ont déjà commencé à faire du bruit.

Et il sait aussi que plus ça dure, plus ça devient agaçant pour son organisation. La dernière chose qu’un DG veut, c’est voir un de ses jeunes talents se faire courtiser publiquement par un autre marché. Ça finit toujours par compliquer les négociations.

Et Kent Hughes, lui, sait parfaitement jouer avec ça.

On peut se dire que ce n’est qu’un hasard. Qu’il n’y a rien là. Mais Montréal, c’est une ville qui vit de signaux, de rumeurs, de micro-détails amplifiés à l’infini.

McTavish au Québec, ce n’est pas juste un joueur en vacances. C’est un message subliminal qui fait tourner toutes les têtes. Et que ce soit voulu ou pas, le résultat est le même : tout le monde en parle.

Et pendant qu’on en parle, on oublie presque que McTavish est né en Suisse.

Oui, en Suisse! Parce que son père jouait là-bas.

Ensuite, la famille est revenue au Canada, en Ontario, mais le gars a déjà un profil international.

Un peu comme un joueur qui n’aurait pas peur de s’adapter à un nouveau marché, à un nouvel environnement.

À Montréal, ça compte. Les gars qui paniquent au premier appel des médias, on en a eu assez. Là, on parle d’un gars qui semble à l’aise partout. Même dans un spa où tout le monde le reconnaît.

Et puis, soyons clairs : si McTavish signe à Montréal un jour, on racontera cette journée comme le début de l’histoire.

On se donnera tous du crédit pour avoir « senti le coup ». Et si ça n’arrive jamais? On continuera quand même d’en parler, juste pour se rappeler qu’on y a cru. Parce qu’à Montréal, croire, c’est la moitié du plaisir.

En attendant, McTavish continue son bain vapeur. Peut-être qu’il pense à son prochain contrat.

Peut-être qu’il pense juste à la température de l’eau. Mais pendant ce temps, nous, on construit déjà des alignements dans notre tête.

On imagine Suzuki qui lui fait une passe dans l’enclave, Caulfield qui se faufile, Slafkovsky qui écrase un défenseur dans le coin.

Et McTavish, au milieu de tout ça, qui s’impose comme le centre qui nous manquait depuis si longtemps.

Et c’est là que le vrai drame de l’histoire apparaît : ce n’est peut-être qu’une visite.

Peut-être qu’il repartira demain sans même avoir mis les pieds à Montréal. Mais l’image est là, imprimée dans notre cerveau collectif.

Mason McTavish, au Québec, détendu, disponible. Et tant qu’il y aura cette image, il y aura l’espoir. Et tant qu’il y aura l’espoir, Kent Hughes a une carte à jouer.

Alors, est-ce que c’est le début d’un nouveau chapitre? Ou juste un petit clin d’œil cruel du destin? On verra bien.

Mais une chose est sûre : l’été 2025 vient de passer d’ennuyeux à palpitant en l’espace d’une vidéo granuleuse prise à Chelsea.

Merci, Mason. Tu viens de donner aux partisans du CH de quoi rêver jusqu’au camp d’entraînement.

À suivre...

(Merci à "Hockey senior sans tabou" pour la vidéo)