Arber Xhekaj, surnommé "Le Shérif" pour ses poings, son style de jeu intense et physique, a encore démontré ce soir que son sens du jeu peut parfois laisser à désirer.
Remis dans la formation face aux Penguins de Pittsburgh, il s’est une fois de plus illustré par un geste qui a fait grincer des dents – mais pas pour les bonnes raisons.
Alors que l’intensité du match montait, Xhekaj a commis un geste inacceptable en dardant Michael Bunting dans une zone particulièrement sensible, lors d’une mêlée devant le filet de Samuel Montembeault.
Les fameux bijoux de famille. Si ce coup imprudent n’a pas été sanctionné, il a pourtant illustré le côté imprévisible – pour ne pas dire parfois irréfléchi – du défenseur.
Non, il n'est pas le crayon le plus aiguisé de la boîte. Non, Arber Xhekaj "n’a pas inventé l’eau chaude".
Il a beau apporter de la robustesse, mais son manque de discernement dans certaines situations commence à devenir un handicap.
L’entraîneur adjoint Stéphane Robidas a été vu lui parlant longuement au banc après l’incident, visiblement soucieux de rappeler à Xhekaj les limites à ne pas franchir.
Ce n’est pas la première fois que le jeune défenseur se retrouve au centre d’une controverse, et on peut se demander combien de temps les entraîneurs seront prêts à tolérer ce genre de frasques.
À ce rythme, le malaise entre Martin St-Louis et Xhekaj semble augmenter à chaque match. Bien que son intensité soit appréciée, son manque de discipline et de jugement en font un élément de plus en plus difficile à gérer.
Il devient évident que tant que St-Louis occupera le poste d’entraîneur, l’avenir de Xhekaj avec les Canadiens pourrait être compromis.
Pour réussir à s’inscrire dans les plans à long terme du Tricolore, Xhekaj devra apprendre à maîtriser son jeu – et à ajuster ses actions, car le "HOCKEY IQ" et l’intelligence générale ne peuvent être négligés à ce niveau.
En fin de match contre les Penguins, un coup de genou controversé de Xhekaj envers Noel Acciari a mis le feu aux poudres, déclenchant une mêlée qui a obligé Jayden Struble à jeter les gants.
Le geste vicieux de Noel Acciari à la tête de Juraj Slafkovsky a éveillé la colère et l’indignation du camp montréalais, mais, une fois de plus, Xhekaj a mal réagi.
Son coup de genou était indigne d'un homme fort.
Alors que ce genre d’incident aurait normalement applaudi pour avoir été le joueur qui défend son coéquipier, mais il est devenu clair que la tension accumulée entre lui et Martin St-Louis a laissé un vide dans le rôle de "protecteur" du Canadien.
Le coach avait réinséré Xhekaj dans l'alignement sous pression de Kent hughes, mais l’incident montre à quel point Xhekaj n'est pas toujours le crayon le plus aiguisé de la boîte.
Jayden Struble s’est retrouvé forcé de répondre à cette agression, prouvant son caractère et son engagement envers l’équipe.
Pourtant, on peut se demander si ce rôle était vraiment destiné à Strublei, alors que des joueurs comme Xhekaj sont là précisément pour intervenir dans de telles situations.
Et quand on parle d'intervenir, on ne parle pas d'un coup de genou à deux secondes de la fin du match.
Struble a bien répondu en jetant les gants, mais l’incident souligne la vulnérabilité de l’équipe lorsqu’un joueur clé comme Xhekaj attise le feu...sans vraiment protéger qui que ce soit.
Pour le Canadien de Montréal, cet épisode doit servir d’avertissement. Dans une ligue où l’intensité et le jeu physique sont inévitables, chaque équipe a besoin de joueurs capables de répondre aux provocations.
Xhekaj, bien que parfois vu comme un "bouc émissaire" par St-Louis, apporte une sécurité et une dissuasion que l'on ne peut pas attendre de jeunes joueurs encore en développement.
Alors pourquoi ne pas jeter les gants au lieu d'asséner un coup de genou?
Xhekaj est rendu un clown de service.