Altercation entre Mike Matheson et Arber Xhekaj: rien ne va plus

Altercation entre Mike Matheson et Arber Xhekaj: rien ne va plus

Par Marc-André Dubois le 2025-02-19

Mike Matheson est sur les nerfs, et ça commence à se voir.

Critiqué de toutes parts, au cœur de rumeurs d’échange incessantes, il a littéralement explosé lors de l’entraînement de mercredi au Centre Bell.

Son affrontement musclé avec Arber Xhekaj n’a laissé personne indifférent et témoigne du climat de tension qui règne au sein du Canadien de Montréal.

La frustration accumulée ces dernières semaines a atteint un point de non-retour pour Matheson. Habitué à encaisser les critiques, il semble désormais dépassé par la situation.

Sur les réseaux sociaux, son nom est sur toutes les lèvres, et il est devenu la cible principale des partisans en colère.

Ajoutez à cela les nombreuses défaites de l’équipe et la pression du marché montréalais, et vous obtenez un cocktail explosif.

L’altercation avec Xhekaj a éclaté lorsqu’il a été mis au sol par son coéquipier lors d’un exercice près du filet. Matheson n’a pas hésité une seconde : il s’est relevé furieusement et a projeté Xhekaj violemment sur la glace.

Un geste de frustration pure, un signe évident qu’il sent la soupe chaude.

« Nous sommes compétitifs. J’aime que les gars se donnent à fond : ils veulent s’en sortir et ça prouve qu’ils se soucient de notre succès. Cela m’amuse », a commenté Xhekaj après l’entraînement, tentant de minimiser l’incident.

Mais il est clair que la situation va bien au-delà d’une simple altercation amicale.

Matheson vit sans doute sa pire période depuis son arrivée à Montréal. Ses erreurs sur la glace sont amplifiées, ses moindres faits et gestes sont scrutés, et chaque match devient une nouvelle épreuve.

Son rôle dans l’équipe est remis en question, et même si certains voient en lui un élément clé, d’autres estiment qu’il nuit plus qu’il n’aide le CH.

L’incertitude plane quant à son avenir. Son échange pourrait être une solution à la crise, mais encore faut-il que Kent Hughes ait le courage de sacrifier son ancien client.

En attendant, Matheson devra composer avec cette pression constante, et il semble clair qu’il commence à craquer sous le poids des attentes.

L’incident avec Xhekaj en est la preuve flagrante. Le défenseur est à bout de nerfs, et s’il ne trouve pas rapidement une façon de canaliser sa frustration, la suite de la saison pourrait être encore plus difficile pour lui.

Le vestiaire du Canadien est déjà en ébullition, et un Matheson survolté risque d’ajouter encore plus d’huile sur le feu.

Depuis le début de la saison, Mike Matheson vit un véritable cauchemar. Critiqué à outrance, remis en question à chaque match, il porte le poids d'un rôle qui semble dépasser ses capacités.

Son jeu, souvent flamboyant en transition, est terni par des erreurs défensives qui le placent directement dans la ligne de mire des partisans et des analystes. Il est devenu un bouc émissaire, et son quotidien s'en trouve chamboulé.

Matheson est un Montréalais pur jus. Il voulait réussir ici, avec l'équipe de son enfance. Mais l'amour du maillot ne suffit pas à le protéger des critiques acerbes qui pleuvent sur lui.

Chaque mauvaise décision, chaque revirement est disséqué, amplifié, transformé en sujet de discussion sur les réseaux sociaux. Ce n'est plus simplement du hockey; c'est devenu un fardeau mental insupportable.

Les choses auraient pu être différentes. Après sa saison de 62 points, Kent Hughes aurait pu l'échanger à un moment où sa valeur était à son zénith.

Mais maintenant, ce moment est révolu. Matheson n'est plus perçu comme une pièce maîtresse, mais plutôt comme un défenseur en difficulté qui n'arrive pas à stabiliser son jeu.

Sa valeur sur le marché est encore existante, mais bien inférieure à ce qu'elle aurait pu être.

Au sein de l'équipe, la pression ne fait qu'augmenter. Ses coéquipiers voient bien qu'il est à fleur de peau. L'incident avec Arber Xhekaj à l'entraînement est un symptôme clair de cette tension accumulée.

Matheson est fatigué, à bout, et il réagit maintenant avec impulsivité. Ce qui était un joueur calme et posé est aujourd'hui un homme qui sent la soupe chaude.

La réalité est brutale : son avenir à Montréal est plus incertain que jamais. Il ne veut pas partir, mais l'échange pourrait être un mal pour un bien.

Ailleurs, dans un marché moins exigeant, avec un rôle plus adapté, il pourrait retrouver confiance et stabilité.

La balle est maintenant dans le camp de Kent Hughes. Aura-t-il le courage de prendre la décision difficile et de tourner la page?

Ou préférera-t-il encore attendre, au risque de voir Matheson s'enfoncer davantage sous le poids de cette pression insoutenable?

L'échange n'est plus une simple hypothèse. Il est devenu une issue de plus en plus nécessaire.