Alerte Rouge à Montréal : Mason McTavish est devenu la fixation de Kent Hughes

Alerte Rouge à Montréal : Mason McTavish est devenu la fixation de Kent Hughes

Par André Soueidan le 2025-08-06

Les murs du Centre Bell tremblent, et pas seulement à cause des travaux d’été.

À Montréal, tout le monde le sait : Kent Hughes est obsédé par Mason McTavish.

Oui, obsédé. Ce nom résonne dans tous les bureaux du Canadien.

On le répète comme un mantra, parce que l’organisation a compris qu’il lui manquait un deuxième centre solide, robuste et fiable.

Et si rien ne bouge d’ici le camp d’entraînement, c’est Kirby Dach qui laisse un trou béant dans l’alignement.

Le problème, c’est que Dach n’est pas prêt. Sa réhabilitation s’éternise, on ne le voit pas dans l’entourage de l’équipe, et chaque jour qui passe fait grimper la pression sur Hughes et Gorton.

Parce qu’Alex Newhook et Jake Evans, eux, ne sont pas là pour porter ce rôle. Ce n’est pas leur chaise, ce n’est pas leur job, et tout le monde le sait.

Voilà pourquoi Mason McTavish est devenu une obsession.

Parce qu’il est exactement ce qui manque à Montréal. Un centre de 6 pieds 1 pouce, 220 livres, qui gagne ses mises au jeu, qui frappe, qui se replie défensivement, qui produit offensivement et qui respire le leadership.

À seulement 22 ans, il a déjà plus de 220 matchs dans le corps, 140 points et 60 buts.

Tout ça dans une équipe des Ducks qui nage en plein chaos, coincé sur un troisième trio, privé de la première vague d’avantage numérique.

Et malgré ça, il livre.

Imaginez-le à Montréal, entre Caufield et Slafkovsky, avec Martin St-Louis pour lui redonner le sourire. Ça sent la renaissance, ça sent la solution.

Le hic, c’est Anaheim. Depuis des mois, les Ducks font n’importe quoi. Ils ont déjà envoyé Trevor Zegras et Jamie Drysdale vers d’autres cieux, ils ont empilé les jeunes talents comme Cutter Gauthier et les choix de repêchage, mais ils n’arrivent pas à donner une direction claire.

McTavish n’est toujours pas signé, et chaque jour sans contrat alimente les rumeurs.

Pat Verbeek joue au poker, mais pendant ce temps-là, la valeur du joueur fluctue.

Les clubs appellent. Les Hurricanes, les Red Wings, et bien sûr, le Canadien.

Et si vous voulez mon avis, c’est Montréal qui est le plus motivé. Parce que les autres équipes peuvent attendre. Le CH, lui, n’a plus le luxe d’attendre.

Kent Hughes sait qu’il est dans une position délicate.

Le marché de Montréal est impitoyable.

Si le camp s’ouvre et que le CH se pointe avec Suzuki, Newhook et Evans comme centres, préparez-vous à voir les partisans paniquer et les lignes ouvertes exploser.

Le deuxième centre est un besoin vital, et c’est là que Mason McTavish incarne la réponse parfaite.

Mais pour l’obtenir, il va falloir payer. Les informations qui circulent confirment que les Ducks exigent un défenseur droitier top-4 comme point de départ.

Pour Detroit, ça voudrait dire Axel Sandin-Pellikka.

Pour Montréal, on sait tous quel nom revient : David Reinbacher. Mais Hughes n’ira pas là. Il ne bougera pas son joyau de 20 ans. Pas question.

Alors, que reste-t-il? Un package qui fait mal, mais qui reste réaliste : Mike Matheson, Josh Anderson, et un choix de première ronde 2026 protégé top-10.

Matheson est exactement le genre de joueur qui intéresse Anaheim. Mobile, offensif, capable de quarterbacker un avantage numérique.

Anderson, lui, cadre dans le moule Verbeek : gros, rapide, physique, un ailier droit parfait pour un troisième trio robuste.

Et le choix de première ronde? C’est le nerf de la guerre. Les Ducks veulent du concret, pas juste des espoirs pour 2028.

Pourquoi Anaheim écouterait? Parce qu’ils ont déjà trop de jeunes.

Leo Carlsson, Cutter Gauthier, Sasha Pastujov, Nathan Gaucher, Tristan Luneau… La liste est longue.

Ce qu’ils veulent, maintenant, ce sont des joueurs établis pour encadrer leur noyau.

Matheson et Anderson, avec leurs contrats, apportent de l’expérience, de la robustesse et une certaine crédibilité à une équipe qui manque cruellement de repères.

Et si on ajoute un choix de première ronde protégé, c’est un deal qui pourrait séduire Verbeek.

Mais ce n’est pas si simple. Les rumeurs disent que Detroit est prêt à frapper fort.

Steve Yzerman connaît Pat Verbeek par cœur, ils ont travaillé ensemble à Tampa et à Detroit.

Les Wings ont les atouts pour offrir Axel Sandin-Pellikka et un choix non protégé.

Et ça, c’est le genre d’offre qui peut faire pencher la balance. Alors Kent Hughes doit jouer serré. Il doit trouver la faille, profiter du fait que McTavish veut sortir de Californie.

Frank Seravalli a même affirmé qu’il voyait un joueur vidé mentalement, proche de la rupture, exactement comme Zegras avant lui.

Et c’est là que Montréal devient une évidence.

Parce qu’ici, McTavish trouverait une bouffée d’air frais.

Un vestiaire jeune, un coach qui comprend les joueurs, un marché qui l’adopterait comme un sauveur.

En plus, il entrerait dans son prime en même temps que Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Hutson et Demidov.

C’est le genre de mariage qui peut transformer une reconstruction en véritable décollage.

Alors oui, Kent Hughes est obsédé. Et il a raison de l’être.

Parce que s’il ne bouge pas, il va regarder la saison commencer avec un trou énorme au centre, des partisans furieux, et la pression de tout Montréal sur ses épaules.

Les opportunités comme Mason McTavish ne se présentent pas deux fois.

Et quand la pression monte, même les DG doivent parfois céder à leurs obsessions.

Montréal le sait. La balle est dans le camp de Hughes, et elle brûle.

À suivre ...