C’était une journée mémorable pour Paul Arcand, alors que la dernière émission de "Puisqu’il faut se lever" a été diffusée, marquant la fin d’une époque pour celui que l’on surnomme « le roi des ondes ».
Devant une salle comble de collègues et d’invités spéciaux, les hommages ont plu pour célébrer ses 34 ans à la barre d’une émission matinale, dont 20 ans au 98,5 FM.
Pourtant, dans l’ombre de cette célébration grandiose, une autre fin de carrière est passée inaperçue, celle d’Alain Crête, animateur de la journée, qui en était aussi à sa dernière émission ce jour-là, sans recevoir une once de reconnaissance.
Le contraste était frappant. Tandis que les témoignages de célébrités et de politiciens s’accumulaient pour saluer Paul Arcand, le pauvre Alain Crête, qui a consacré de nombreuses années à la radio aux côtés du roi des ondes, était complètement oublié.
C’était comme si le Québec avait décidé de tourner la page sans un regard en arrière pour celui qui couvrait les sportsi, avec professionnalisme et dévouement, et qyu a lui aussi accompagné tant d’auditeurs dans leur quotidien.
Durant les quatre heures et demie d’émission, Arcand a été au centre de toutes les attentions. Des collaborateurs, actuels et anciens, se sont succédé pour partager anecdotes et souvenirs, louant la rigueur et la sensibilité de l’animateur vedette.
Les messages de personnalités comme Céline Dion et le premier ministre François Legault ont souligné l’impact profond qu’Arcand a eu sur le paysage médiatique et sur la vie de ses auditeurs. Mais Alain Crête ? Pas un mot. Pas un remerciement public. Pas une accolade sincère.
En observant cette scène, on ne pouvait que ressentir une immense tristesse pour Alain Crête. Il a animé cette émission hommage avec une humilité remarquable, acceptant de rester dans l’ombre de son illustre collègue.
Pourtant, il méritait aussi d’être célébré, d’avoir ses moments de gloire, de recevoir les remerciements du public et de ses pairs pour son engagement et sa carrière.
C’est avec une certaine amertume que l’on quitte cet événement, en se demandant pourquoi Alain Crête a été ainsi mis de côté.
Était-ce une simple omission, un oubli dans le tourbillon des célébrations d’Arcand ? Ou est-ce le signe d’une cruauté subtil, où certains parcours professionnels sont jugés moins dignes d’attention et de reconnaissance ?
Quoi qu’il en soit, il est important de rappeler qu’Alain Crête, tout comme Paul Arcand, a marqué le monde de la radio.
Son départ aurait dû être salué avec autant d’enthousiasme et de gratitude. Aujourd’hui, pensons à lui, et rendons-lui l’hommage qu’il mérite. Alain, nous ne t’avons pas oublié. Merci pour tout.
Il est toujours difficile pour un homme de radio de partir à la retraite, surtout s’il ne reçoit aucun hommage. Alain Crête, avec la même humilité qui l’a caractérisé tout au long de sa carrière, continuera de travailler une dernière année à RDS en 2024-2025 avant de prendre sa retraite complète.
On espère que le Réseau des Sports saura lui rendre l’hommage qu’il mérite, contrairement au 98,5 FM. Aujourd'hui, il était normal que tout le Québec dise au revoir au "roi des ondes". Paul Arcand était le roi du Québec aujourd'hui. Et Alain Crête était le faire-valoir.
Cruel...