Acquisition d’un attaquant russe: la porte de sortie confirmée pour Patrik Laine

Acquisition d’un attaquant russe: la porte de sortie confirmée pour Patrik Laine

Par David Garel le 2025-09-27

Le cauchemar de Patrik Laine st confirmé... en Russie...

La réalité est brutale et sans pitié. Pendant que le Finlandais fini à la corde s’enlise dans une pré-saison cauchemardesque, incapable de suivre le rythme à cinq contre cinq, son ombre russe vient de percer la lumière à des milliers de kilomètres de Montréal.

Alexander Zharovsky, repêché par le Canadien au 34e rang lors du dernier encan, a marqué à son tout premier match de saison régulière dans la KHL.

Un but précis, chirurgical, suivi d’une passe : deux points en une soirée inaugurale. Le tout après avoir raté les sept premières rencontres de son équipe à cause d’une blessure à la cheville en jouant au basketball.

À peine revenu, déjà étincelant. Et ce n’est pas un hasard si le jeune ailier russe s’est retrouvé tout de suite sur la glace dans un rôle offensif.

Son équipe, Salavat Yulaev d’Ufa, végète au dernier rang de sa conférence. Résultat : Zharovsky aura du temps de glace, du vrai. 15 minutes et 24 secondes pour son baptême de feu, c’est plus que certains vétérans établis.

Pendant que Laine peine à garder son souffle au Centre Bell, Zharovsky envoie le signal que tout le monde attendait : le futur est déjà là.

À Montréal, les réseaux sociaux se déchaînent. Chaque perte de rondelle de Laine, chaque accélération manquée, chaque présence fantomatique nourrit la même conclusion : le Finlandais est fini.

Oui, il marque encore en avantage numérique, mais c’est un luxe de plus en plus insoutenable. Le hockey moderne ne pardonne pas les joueurs à usage unique.

Et voilà que surgit Zharovsky, droitier naturel, ailier gauche, comme Laine. Mieux encore : il est le meilleur ami d’Ivan Demidov. Les deux se connaissent, s’adorent, et c’est même Demidov lui-même qui a soufflé son nom à Kent Hughes au moment du repêchage. Comme si le Russe voulait déjà construire son propre trio de rêve à Montréal.

Ce qui devait être la résurrection de Patrik Laine s’est transformé en son départ accéléré. Car tout le monde le sait déjà : le plan du CH, c’est de jumeler Demidov et Zharovsky. Et quand Michael Hage viendra s’ajouter comme centre de ce deuxième trio futur, on parlera d’une unité bétonnée, conçue pour ramener la Coupe Stanley.

Laine, lui, ne fait plus partie de cette équation. Il ne signera jamais une prolongation de contrat à Montréal et partira... par la petite porte...

Il y a quelques mois à peine, Kent Hughes affirmait publiquement qu’il comptait sur la meilleure version de Laine. Martin St-Louis avait dit la même chose. Nick Suzuki avait répété... ce mensonge...

Mais le temps a passé. La chimie promise avec Demidov ne s’est jamais matérialisée. Et les voix fortes, de Georges Laraque à BPM Sports jusqu’aux observateurs sur X, répètent le même verdict : 

« Si Demidov joue avec Laine, on va le scrapper. »

Alors que Zharovsky éclot, la conclusion devient cinglante : Laine est une dépense inutile. 8,7 millions pour un joueur qui ne peut plus suivre le rythme. Les partisans ne veulent plus d’excuses. Martin St-Louis lui a donné une chance, mais chaque présence confirme la même réalité : à 27 ans, il est déjà vieux dans ses jambes.

Rappelons-le : Zharovsky a été pris au 34e rang, en début de deuxième ronde. Pour plusieurs recruteurs, il avait un talent de premier tour. Montréal l’a volé. Un coup de génie qui change déjà la dynamique de l’organigramme.

Son premier but en KHL n’est pas un hasard, mais un signe. La KHL n’est pas tendre avec les jeunes. Pourtant, Zharovsky s’impose déjà. Et son profil colle parfaitement à ce que le Canadien cherche : vitesse, relâchement rapide, flair offensif. Tout ce qui manque cruellement à Laine à cinq contre cinq.

La conclusion s’impose d’elle-même : Patrick Laine vit ses derniers instants à Montréal. Le CH ne lui offrira pas de prolongation.

Même son avenir dans la LNH est compromis. Il finira son contrat comme un figurant, un tireur de barrage en supériorité numérique, avant de disparaître vers l’Europe ou une équipe désespérée.

À l’inverse, Alexander Zharovsky incarne la promesse. Le symbole de la transition. À 18 ans, il est déjà celui que les partisans attendent pour épauler Demidov.

Celui que le vestiaire attend pour consolider une nouvelle génération. Celui que le CH présente déjà comme la solution à l’échec Laine.

L’histoire d’Alexander Zharovsky et d’Ivan Demidov ressemble à un conte de fées. Deux amis d’enfance, séparés par les hasards de la vie et de la géographie, qui se retrouvent finalement sous les mêmes couleurs, dans la même ville, sur la même glace. C’est une promesse vieille de dix ans qui se concrétise, et qui, à Montréal, prend des airs de destin.

Mais derrière le romantisme de cette « télépathie russe », il y a une dimension plus froide, plus stratégique : Zharovsky, c’est aussi un coffre-fort pour le Canadien. En le sélectionnant, Kent Hughes n’a pas seulement ajouté un talent brut à son organigramme, il a verrouillé l’avenir de Demidov.

Le DG du CH a déjà créé un futur un environnement où son prodige sera compris, épaulé, stimulé. Là où d’autres vedettes russes se sont perdues dans l’isolement ou l’incompréhension, Demidov, lui, aura son frère d’armes pour l’accompagner.

C’est la clé de cette manœuvre : protéger l’investissement, maximiser le talent, et bâtir une identité offensive autour de deux joyaux qui s’adorent.

C’est aussi une déclaration de guerre aux rivaux : Montréal n’a pas seulement trouvé une étoile, il a trouvé le duo capable de réécrire son histoire.

Un conte de fées historique.

Mais pour Patrik Laine, c’est tout l’inverse : un cauchemar à ciel ouvert. Parce que plus Zharovsky se rapproche de Montréal, plus la place de Laine s’éloigne.

Le Russe est jeune, explosif, connecté à Demidov comme personne d’autre. Laine, lui, traîne son contrat, ses doutes et ses lenteurs.

Le coffre-fort de l’organisation est devenu sa prison personnelle. Et l’histoire de Demidov et Zharovsky, ce compte de fées tant attendu, sonne déjà comme la fin de son aventure à Montréal.

Triste destin...