Le torchon brûle à TVA Sports.
Une véritable furie s’est emparée des coulisses de la chaîne alors que la réalité brutale des droits de diffusion du Canadien de Montréal refait surface.
Chaque année, TVA Sports débourse la somme astronomique de 72 millions de dollars par année pour diffuser des matchs de la LNH, dont seulement 22 maigres parties du Canadien.
Pendant ce temps, RDS, avec un investissement moindre de 60 millions par année, diffuse 62 matchs du Tricolore.
Une différence flagrante, un gouffre financier inacceptable qui alimente la frustration de l’équipe de Québecor.
Le calcul est simple : TVA Sports paie 12 millions de plus que RDS pour diffuser 40 matchs de moins du Canadien.
Une aberration qui souligne à quel point le réseau de Québecor s’est fait piéger dans un contrat qui n’avantage personne… sauf le Canadien de Montréal.
Car pendant que TVA Sports saigne financièrement, le CH encaisse sans broncher.
Réjean Tremblay est sans pitié : les journalistes ne savent rien du Canadien. Pourquoi ? Parce que même ceux qui détiennent les droits de diffusion sont muselés par l’organisation.
TVA Sports et RDS, qui versent ensemble 132 millions de dollars par an, n’ont pratiquement aucun accès privilégié aux joueurs. Ils doivent suivre à la lettre les consignes de Chantale Machabée et des dirigeants du CH.
C’est un non-sens total. Imaginez payer une fortune pour avoir les droits, mais être empêché de raconter de vraies histoires.
Impossible d’avoir accès aux joueurs en dehors des conférences de presse formatées. Impossible de capter la dynamique dans le vestiaire. Impossible de construire une proximité qui permettrait d’aller au-delà des banalités d’après-match.
Le cas de Renaud Lavoie illustre bien l’absurdité de la situation. Il doit se contenter d’une question rapide à un joueur pendant un entracte, sous le regard figé des caméras.
Pauvre Renaud. Ses entrevues d’après-période sont devenues une blague dans la communauté des partisans, tant elles sont formatées et sans intérêt.
Tout le monde rit de ces échanges malaisants où le joueur, en sueur, lâche deux ou trois phrases génériques pendant que Lavoie tente désespérément de donner du sens à une conversation stérile.
Mais comme le souligne Réjean Tremblay, Lavoie est coincé. Ce n’est pas de sa faute si ses interventions sont vides et forcées : il ne peut rien faire.
Il ne peut poser aucune question intéressante, il ne peut aller chercher aucun détail croustillant. Il est condamné à réciter un scénario aseptisé, à livrer ce qui ressemble plus à de l’infopub qu’à du journalisme sportif.
« Tout ça pour que Renaud Lavoie pose une question à un joueur pendant un entracte. En plus, les deux, Renaud et le joueur, ont l’air totons. Et ce n’est pas de leur faute. » – Réjean Tremblay
Un échange souvent gênant, où ni le journaliste ni le joueur ne peuvent réellement développer une réflexion intéressante. Une simulation d’interview qui ne satisfait personne.
La débâcle de TVA Sports ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire à la série d’échecs financiers de Québecor.
Après le fiasco de QUB Radio, qui n’arrive pas à percer malgré des investissements massifs, après les pertes colossales de TVA qui ont mené à des licenciements en série, voici le fiasco TVA Sports.
L’entreprise mise sur des droits de diffusion exorbitants tout en continuant à perdre des millions. Pendant ce temps, l’auditoire se détourne des matchs sans intérêt et des analyses sans saveur, faute d’accès à du contenu de qualité. C’est une catastrophe financière qui n’a plus de justification.
Le plus ironique dans cette situation ? Le CH sort toujours gagnant. Grâce à ces contrats faramineux, Geoff Molson et son organisation n’ont même plus besoin de s’inquiéter de vendre des billets ou de négocier des commandites.
Le financement de l’équipe est assuré en grande partie par les médias qui ne peuvent même pas faire leur travail correctement.
Réjean Tremblay l’a dit, il faut vraiment réagir. Le statu quo ne peut plus durer. TVA Sports ne peut pas continuer à payer 72 millions pour des miettes.
Il est temps de repenser ce modèle ridicule qui enrichit le CH sans offrir de contenu à la hauteur aux téléspectateurs.
Il est aussi temps de libérer les journalistes, de leur redonner un véritable accès aux joueurs, et de leur permettre de raconter le hockey comme il doit être raconté : avec du vécu, de l’émotion, et une connaissance du cœur et de l’âme des joueurs.
Tant que la situation ne changera pas, la couverture médiatique du Canadien restera fade, et les diffuseurs continueront de brûler des millions dans un système qui les exploite de manière honteuse.
La question est simple : combien de temps TVA Sports pourra-t-il encore supporter une telle absurdité avant de s’effondrer complètement ?
« RDS et TVA Sports, même avec un dollar canadien qui plante, payent à eux deux la masse salariale du Canadien. Relisez à voix haute. » – Réjean Tremblay (Punching Grace).
Et pourtant, malgré ces investissements faramineux, les deux diffuseurs n’ont pratiquement aucun accès réel aux joueurs.
« Vous ne savez rien du Canadien. Vous ne savez rien parce que les journalistes ne savent rien eux non plus. » – Réjean Tremblay
Cette phrase de Tremblay résume parfaitement la frustration grandissante dans les médias sportifs. Ceux qui devraient être les mieux informés sur le Tricolore sont tenus à l’écart, la bouche fermée, bloqués par l’organisation.
Ce naufrage de TVA Sports ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire à la série d’échecs financiers de Québecor.
QUB Radio, qui devait révolutionner l’univers médiatique québécois, s’est aussi transformé en un puits sans fond financier, incapable de percer véritablement dans le marché montréalais.
Les excuses du réseau sont constantes : on parle de changements, d’ajustements, de nouvelles stratégies… mais les chiffres sont implacables.
QUB n’attire pas le public qu’il espérait et, pire encore, son intégration au 99,5 FM tourne au désastre.
Pendant que Québecor s’enfonce dans des investissements hasardeux et des stratégies mal pensées, le Canadien de Montréal, lui, continue d’encaisser les chèques.
RDS et TVA Sports injectent 132 millions de dollars par année dans l’équipe, mais ne peuvent même pas offrir à leurs téléspectateurs un contenu de qualité.
TVA Sports est en train de se saigner à blanc pour rien. L’accès aux joueurs est limité, les entrevues sont insipides, l’offre de matchs est ridicule comparée à l’investissement… et pendant ce temps, les pertes financières s’accumulent.
« L’Organisation contrôle tout. Même les détenteurs de droits doivent obéir au doigt et à l’œil à Chantale Maccabée et aux patrons du Canadien. » – Réjean Tremblay
Alors que Québecor continue de jouer aux médias dominants, le vent tourne. La radio parlée est en crise avec le fiasco du 99,5 FM, et la télé sportive suit la même pente avec TVA Sports, qui croule sous un contrat invivable.
À ce rythme, combien de temps encore Québecor pourra-t-il supporter cette situation avant de devoir jeter l’éponge et admettre que son modèle d’affaires ne fonctionne plus ?
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