Jeremy Swayman vient de vivre un véritable cauchemar médiatique après que le président de l’équipe, Cam Neely, ait dévoilé publiquement qu’il avait refusé un contrat de huit ans d’une valeur de 64 millions de dollars.
Devant une salle pleine de journalistes, Neely a clairement indiqué que les négociations avaient atteint un point critique.
« Je ne veux pas entrer dans les détails de ce qu'il demande, mais j’ai 64 millions de raisons pour lesquelles je serais en train de jouer en ce moment », a déclaré Neely avec un ton cinglant.
Ces propos ont immédiatement enflammé la planète hockey.
La réaction ne s'est pas fait attendre. Plusieurs observateurs, y compris des anciens joueurs devenus analystes, ont vivement critiqué Swayman pour avoir refusé ce qu’ils considèrent comme une offre plus que généreuse.
Avec une offre qui ferait de Swayman le cinquième gardien le mieux payé de la LNH, de nombreux experts sont restés perplexes face à sa décision.
En effet, avec des gardiens tels que Sergei Bobrovsky et Andrei Vasilevskiy qui dominent le classement des salaires, il semblait inconcevable pour plusieurs que Swayman rejette une telle somme, surtout sans avoir été le gardien partant régulier des Bruins, lui qui se partageait le boulot avec Linus Ullmark.
Neely, tout en maintenant son désir de garder Swayman dans l’équipe, a exprimé sa surprise quant aux attentes salariales du jeune joueur.
Ce dernier semble vouloir établir un nouveau standard pour les gardiens encore sous contrôle de leur équipe, un geste audacieux, voire arrogant qui passe de plus en plus mal aux yeux du public.
Ce positionnement risqué a eu pour conséquence de retourner une bonne partie des partisans et des médias contre lui.
Les conséquences de cette révélation sont d'autant plus lourdes que l'ouverture de la saison approche et que le gardien auxilliaire, Joonas Korpisalo, a déjà été désigné comme partant pour le premier match des Bruins.
Même si l’équipe insiste sur le fait qu’ils sont meilleurs avec Swayman dans leurs rangs, les négociations semblent être dans une impasse.
Pour Swayman, ce combat ne se limite pas à son salaire personnel.
Lors d’une récente entrevue, il a confié qu'il se voyait comme un pionnier pour les gardiens qui viendront après lui, refusant de compromettre le marché pour ses pairs.
Mais cette prise de position a soulevé des sourcils, notamment du côté de Jeremy Jacobs, le propriétaire des Bruins, reconnu pour son rôle majeur dans la mise en place du plafond salarial de la LNH.
Cette attitude pourrait-elle lui coûter sa place dans l'équipe à long terme?
Alors que les négociations continuent en coulisses, l’affaire Swayman est vraiment une marmitte prête à exploser.
Ce que retient la communauté hockey, c’est qu’un jeune gardien talentueux vient de refuser une fortune. Il vient de perdre l'appui de toute la planète hockey.