50 millions de dollars sous la neige: Paul Arcand accuse Valérie Plante

50 millions de dollars sous la neige: Paul Arcand accuse Valérie Plante

Par David Garel le 2025-02-19

Montréal ensevelie sous la neige… et sous l’incompétence de Valérie Plante.

50 millions de dollars. 50 millions pour une opération de déneigement qui avance à pas de tortue. 50 dollars par citoyen pour une ville qui ressemble davantage à un champ de bataille qu’à une métropole nord-américaine.

Montréal est paralysée, asphyxiée par l’inaction et la gestion catastrophique d’une administration qui a perdu tout contact avec la réalité.

Un fiasco total : Montréal est digne d’une ville du tiers-monde.

Alors que les citoyens tentent de naviguer dans un chaos blanc, la Ville, elle, se complaît dans ses justifications absurdes. 

15% des rues déneigées en trois jours, et déjà, on nous annonce que l’opération prendra au moins une semaine de plus. Mais bien sûr, on refuse de s’avancer sur une date de fin. Traduction : on n’en a aucune idée.

Cinquante millions de dollars. Et pourtant, Montréal ressemble plus à une ville du tiers-monde qu’à une capitale économique. 

Des trottoirs impraticables, des rues congestionnées, des automobilistes bloqués, des piétons risquant leur vie. Mais la mairesse nous demande d’être patients. « Ça avance rondement », ose-t-elle déclarer. Rondement… vraiment?

Pendant ce temps, les réseaux sociaux explosent. Les Montréalais en ont assez. Les taxes foncières explosent, les services se détériorent, et l’administration Plante continue de naviguer à vue.

Si les citoyens sont en colère, les observateurs et analystes n’en reviennent tout simplement pas. Paul Arcand a littéralement démoli Valérie Plante lors de son balado, dénonçant des excuses de plus en plus creuses de la part de la Ville.

« Je commence à moins les croire. Je commence à avoir de la difficulté à acheter les cassettes de la Ville de Montréal pour nous expliquer la lenteur de l’opération déneigement. »

Quand même Paul Arcand, pourtant mesuré et factuel, ne croit plus une mairesse, c’est que la situation est plus que critique.

La question qui brûle toutes les lèvres : où est passé cet argent? Comment peut-on justifier une telle somme pour un résultat aussi minable?

Combien d’employés de la Ville travaillent réellement sur l’opération?

Combien de sous-traitants ont été embauchés et à quels tarifs?

Pourquoi les rues ne sont-elles pas dégagées plus rapidement alors que d’autres villes y arrivent?

Les citoyens exigent des comptes, de la transparence, des réponses. Ce qu’ils obtiennent en retour? Un porte-parole qui admet ouvertement que la Ville ne dispose même pas de données précises sur l’opération en cours. On nage en plein délire.

Les réseaux sociaux sont en furie. Le ras-le-bol est généralisé.

Sur X, la colère gronde. Des citoyens outrés, des sarcasmes acerbes, des questions sans réponse. Voici un aperçu des réactions :

« Avec plus de pistes cyclables et d’obstacles éco-stupides, ça va sûrement s’améliorer ! »

« Un vrai trou… 50M aurait pu aller à aider les plus démunis. »

« Elle pourrait couper dans les paniers cadeaux au nouveau-né et s’occuper des routes. »

« 1 million par centimètre. Bravo Montréal! »

« Pouvez-vous demander à la mairesse de détailler le 50M$? Combien a-t-on d’employés? Combien de sous-traitants? Où va l’argent? »

La transparence est absente, les excuses sont bidon, et la gestion est catastrophique.

On croyait avoir tout vu sous Valérie Plante. Le fiasco des terrasses, la honte du Grand Prix, la gestion calamiteuse du logement, et maintenant, une ville bloquée sous la neige avec une facture de 50 millions pour une incompétence inégalée.

Combien de temps encore avant que Montréal ne sombre totalement? Jusqu’où ira la médiocrité?

Plante et son administration ont prouvé, une fois de plus, qu’ils sont incapables de gérer cette ville. Leur mandat n’est qu’une succession d’échecs, de mauvaises décisions, et de justifications absurdes.

Les Montréalais méritent mieux. Ils méritent une ville fonctionnelle, pas une capitale du chaos. En attendant, on continue d’attendre le déneigement… mais surtout, on continue de payer.

Mais doit-on vraiment être surpris? Depuis son arrivée en poste, Plante collectionne les désastres administratifs. Le fiasco du Grand Prix, où elle a réussi l’exploit de se mettre à dos non seulement les commerçants, mais aussi les organisateurs de l’événement, reste encore frais dans les mémoires.

Paul Arcand l’avait alors détruit en direct, la forçant à reconnaître un « problème de communication » – un euphémisme grotesque pour masquer une incurie municipale qui a failli coûter à Montréal son statut de ville hôte de la F1.

Aujourd’hui, avec le chaos du déneigement, c’est un autre épisode de la même saga : des excuses, du flou, des justifications absurdes… et un gouffre financier qui ne profite à personne, sauf aux firmes privées qui empochent des contrats.

Mais ce qui est encore plus pathétique, c’est de voir Plante se cacher derrière son habituel discours progressiste pour justifier son incapacité à gérer la ville.

Pendant que les commerçants de la rue Peel tentent encore de comprendre pourquoi ils ont été ciblés en plein week-end du Grand Prix, les Montréalais, eux, veulent simplement comprendre comment il est possible que 50 millions n’aient pas suffi à dégager les rues en temps raisonnable. 

La réponse? Un mélange de bureaucratie mal gérée, d’incompétence logistique et d’un refus total d’assumer les responsabilités.

Le fiasco du déneigement n’est pas un cas isolé. Il s’inscrit dans une dégradation générale des services municipaux, que ce soit en matière de transport, de propreté ou de sécurité. 

Les itinérants sont abandonnés aux coins de rue, les propriétaires sont étranglés par des hausses de taxes, et les commerçants vivent dans une insécurité économique permanente.

Pendant ce temps, la seule chose que semble savoir faire l’administration Plante, c’est augmenter la facture des contribuables sans leur offrir un semblant d’amélioration des services.

Ce n’est pas qu’une impression : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les commerçants quittent Montréal en masse, les familles s’exilent en banlieue et l’investissement privé diminue dans la métropole. Montréal est en déclin, et personne à l’Hôtel de Ville ne semble s’en préoccuper.

La situation actuelle est d’autant plus ironique que celle qui subit aujourd’hui l’humiliation publique est la même qui s’est retrouvée en pleine déroute face à Paul Arcand.

Ce dernier, avec son style incisif, lui avait déjà fait perdre toute crédibilité lors de leur échange radio sur le Grand Prix. Il n’a suffi que d’une quinzaine de minutes à Arcand pour démontrer au grand jour ce que les Montréalais voyaient déjà : une mairesse incapable de répondre aux questions les plus simples, multipliant les réponses vides et les phrases creuses.

Et maintenant? Arcand est parti de la radio… mais son ombre plane toujours sur Plante. Car comme si cela ne suffisait pas, Paul Arcand a récemment signé une chronique pour la Presse, et devinez sur qui portait son premier article? Son ennemi juré, Denis Coderre.

Un Denis Coderre qui a tout simplement été cinglant envers la mairesse lors d'une entrevue exclusive avec Hockey30.

L’ironie est mordante. Coderre, le politicien qui a toujours défendu le Grand Prix, qui voulait ramener les Expos, et qui a toujours cru au rôle de Montréal comme métropole dynamique, est aujourd’hui le sujet d’un papier signé Arcand, alors même que Valérie Plante s’enfonce dans le ridicule.

Plante peut bien se convaincre qu’elle a tourné la page sur cet affrontement médiatique. Mais chaque jour qui passe lui prouve le contraire : Arcand hante sa carrière politique.

D’abord en la poussant à bout lors de cette entrevue catastrophique, puis en continuant à influencer l’opinion publique par sa plume.

Chaque sortie médiatique d’Arcand lui rappelle son incapacité à gérer Montréal. Et chaque nouvelle crise – du Grand Prix au déneigement – ne fait que confirmer ce que tout le monde sait déjà : Valérie Plante a échoué.

Jusqu’où descendra Montréal?

Le bilan est accablant. Valérie Plante voulait faire de Montréal une ville progressiste, verte, dynamique. Elle en a fait un bourbier. 

Une ville où les citoyens doivent slalomer entre des montagnes de neige et des travaux interminables. Une ville où les commerces ferment leurs portes pendant les plus grands événements touristiques.

Une ville où même un simple déneigement devient une opération militaire ingérable.

La question n’est donc plus de savoir si Montréal va toucher le fond. La seule inconnue, c’est jusqu’où la chute ira-t-elle avant que quelqu’un mette fin à cette débâcle?

Ce dont on est certain à cent pout cent: les Montréalais n’oublieront pas.