250 000 dollars en fumée: le ciel tombe sur la tête de Mario Langlois

250 000 dollars en fumée: le ciel tombe sur la tête de Mario Langlois

Par David Garel le 2025-01-29

Le ciel vient de tomber sur la tête de Mario Langlois, l'animateur de Bonsoir les sportifs sur les ondes de Cogeco.

Maxime Truman, journaliste et blogueur du balado Stanley 25, a laissé entendre que le journaliste pourrait être dans l'eau chaude par rapport à son poste.

Si on analyse les propos de Truman, Langlois pourrait perdre son micro, et son contrat, qui se termine cette année, a des chances de ne pas être renouvelé.

Une annonce qui fait l'effet d'une bombe dans le milieu radiophonique.

Voici l'extrait vidéo percutant. Langlois a dû avoir des frissons dans le dos en l'écoutant:

Langlois, qui a succédé à Ron Fournier au micro de l'émission, est sous contrat avec Cogeco depuis des années.

Mais voilà que son avenir est plus incertain que jamais. Son salaire annuel, estimé à au moins 250 000 $, est un luxe que Cogeco ne semble plus prêt à s'offrir, surtout étant donné les cotes d'écoute catastrophiques de l'émission.

On parle d'environ 15 000 auditeurs pour Bonsoir les sportifs.

Un chiffre ridiculement bas pour une émission supposée être un rendez-vous incontournable des amateurs de sport au Québec.

Comment justifier un quart de million de dollars pour un animateur qui ne génère visiblement pas le retour sur investissement espéré ? 

Cogeco, un réseau qui a déjà été critiqué pour ses choix frileux, semble prêt à réagir.

Est-ce un réveil tardif après une accumulation d'erreurs stratégiques ?

Cogeco a été vivement critiqué pour avoir pour avoir préféré des profils fades et sans saveur comme Yanick Bouchard au lieu de Louis Jean à l'émission de Patrick Lagacé.

Depuis des années, la station semble s'entêter à choisir des figures bien trop beiges, inodores, incolores, déconnectées des attentes actuelles du public.

Mais aujourd’hui, l'organisation pourrait bien vouloir rectifier le tir et injecter du renouveau.

La déclaration de Maxime Truman a résonné comme un coup de tonnerre, et les réactions ne se sont pas fait attendre.

Langlois lui-même ne s'attendait sans doute pas à voir sa tête mise à prix aussi publiquement.

Mais la réalité est cruelle : les chiffres parlent d'eux-mêmes, et le modèle actuel de Bonsoir les sportifs est insoutenable.

Si Cogeco décide de tourner la page sur Mario Langlois, cela marquera un changement de cap majeur.

La question est maintenant de savoir si l'entreprise osera enfin miser sur des animateurs plus dynamiques, avec du mordant, ou si elle continuera à patauger dans la fadeur des médias traditionnels.

Une chose est sûre : l'émission de fin de soirée ne peut plus se permettre d'être un simple bruit de fond.

Le compte à rebours est lancé pour Mario Langlois, et l'échiquier radiophonique de Cogeco pourrait bien subir un séisme.

L'animateur sortira-t-il indemne de cette tourmente, ou est-il déjà condamné ?

La balle est dans le camp de Cogeco, mais une chose est claire : le statu quo n'est plus une option.

L'année 2024 aura été une véritable série de secousses pour l'empire médiatique. Et l'année 2025 risque aussi de faire trembler sur les ondes du réseau le plus écouté au Canada.

Après les congédiements fracassants de Pierre-Yves McSween et MC Gilles, un autre nom bien connu de la station semble désormais sur un siège éjectable

Maxime Truman a toujours été un précurseur dans les scoops médiatiques.

Si le journaliste affirme que Langlois pourrait être le prochain à faire ses valises. c'est qu'il a eu vent d'informations de première main.

Rappelons que ce dernier est souvent le premier à révéler les codes d'écoute et les nouvelles embauches dans l'industrie.

Ce qui choque le plus dans cette affaire, c’est l'énorme salaire de Mario Langlois, estimé à 250 000 $ minimum par année. (certains pensent que c'est encore plus!)

Une somme astronomique pour un animateur dont la rentabilité de son show est quasi inexistante.

Si on fait une comparaison, Ron Fournier était une légende des lignes ouvertes. Une voix incontournable qui a marqué plusieurs générations d'auditeurs québécois.

Mario Langlois, malgré tous ses efforts et son professionnalisme, n’a jamais pu remplacer le grand Ron. Il a fait son possible, certes, mais il n’a jamais été capable de captiver le public de la même manière.

L’émission est devenue un bruit de fond, une habitude pour certains, mais plus un rendez-vous incontournable. Et en radio, cela ne pardonne pas.

Le congédiement éventuel de Langlois ne serait qu’un nouvel épisode dans la longue série de controverses qui frappent Cogeco depuis plusieurs mois. 

Pierre-Yves McSween, spécialiste des finances personnelles et grande vedette au Québec, a été écarté dans des circonstances nébuleuses, principalement à cause de tensions avec Philippe Cantin et Patrick Lagacé, qui voyaient d’un mauvais œil son influence grandissante.

Quant à MC Gilles, il a été congédié après 19 ans de collaboration avec la station, officiellement pour des “divergences professionnelles”.

Officieusement, il était bel et bien l'ennemi de Lagacé et ce dernier trouvait qu'il prenait beaucoup trop de place à la station.

N'ayons pas peur des mots. Lagacé n'était tout simplement pas capable de le supporter, alors Mc Gilles a pris la porte de sortie.

Cogeco, qui a toujours tenté de projeter l’image d’un groupe médiatique solide et structuré, est en train de devenir une véritable poudrière.

Les erreurs stratégiques s’accumulent :

Mauvais choix d’animateurs, comme Yanick Bouchard aux sports à la palce de Louis Jean aux côtés de Patrick Lagacé.

Un climat toxique en interne, avec des tensions évidentes entre les animateurs et chroniqueurs.

Des licenciements en série, qui laissent croire que la direction de la station n’a plus de plan clair pour l’avenir.

On ne pourra pas blâmer Patrick Lagacé cette fois-ci.

Contrairement à McSween et MC Gilles, dont on soupçonne fortement Lagacé d’avoir influencé le départ, Mario Langlois semble être victime de la froide logique des affaires.

Une émission qui ne génère plus de revenus, un animateur dont le cachet est trop élevé… les raisons sont purement financières.

Cela dit, le moment est particulièrement mal choisi. L’avenir du 98,5 FM est déjà fragilisé par la baisse d’audience depuis le départ de Paul Arcand, et chaque licenciement ne fait que creuser un peu plus l’écart entre la station et ses auditeurs historiques.

Le départ de Mario Langlois marquerait un tournant majeur dans la réorganisation de la station. Mais la vraie question est : qui va le remplacer ?

Cogeco a montré qu’il avait du mal à faire les bons choix ces dernières années. Misera-t-on sur un animateur plus dynamique, avec du mordant, ou restera-t-on dans une approche fade et sans saveur comme ce fut le cas avec d’autres nominations ?

Chose certaine, Cogeco n’en a pas fini avec les crises. Ce qui était autrefois un empire radiophonique inébranlable est en train de s’effondrer sous nos yeux.

Les prochains mois s’annoncent décisifs. Si Mario Langlois est réellement évincé, ce sera un séisme pour la station, mais aussi un signal fort que Cogeco est prêt à tout pour sauver sa peau, quitte à sacrifier les figures populaires qui faisaient autrefois sa renommée.

La roue tourne. Et le monde des médias est sans pitié.