125 000 dollars pour la Poche Bleue de Saint-Hyacinthe: Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse sortent l'argent

125 000 dollars pour la Poche Bleue de Saint-Hyacinthe: Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse sortent l'argent

Par David Garel le 2024-05-01

Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse, deux noms bien connus dans le monde du hockey québécois avec la Poche Bleue, ont récemment ajouté une nouvelle corde à leur arc en devenant propriétaires d'une équipe de hockey de la Ligue Nord-Américaine (LNAH).

La nouvelle franchise sera basée à Saint-Hyacinthe, marquant ainsi un retour du hockey professionnel dans cette région.

«On pense qu'on peut aider ces propriétaires-là qui ont déjà fait tout un travail pour mettre en place....On le voit en séries en ce moment, il y a beaucoup de partisans, il y a beaucoup d'intérêt, les bagarres ont beaucoup diminué aussi. Et ça, ça va faire partie de notre mission. Cette ligue-là a souvent eu une réputation à cause des bagarres, mais je pense que c'est 1.3 ou quatre bagarres maintenant en moyenne." affirme Maxim Lapierre. (crédit: 98,5 FM)

En plus d'être propriétaires, Lapierre et Latendresse assumeront également les rôles de directeurs généraux adjoints de l'équipe.

Leur objectif est clair : offrir une opportunité aux joueurs qui terminent leur parcours junior ou universitaire de poursuivre leur passion pour le hockey professionnel.

«Je pense qu'on aime beaucoup le hockey, bien évidemment. Et c'était important pour nous de donner une porte de sortie pour les joueurs après les années juniors, après les années universitaires. On trouvait ça con, d'une certaine façon, que ton rêve doive se terminer tout le temps à cause de l'âge. On voulait aussi aider une ligue qui a déjà une belle structure à prendre un pas, un autre pas dans la bonne direction, continuer de s'améliorer comme ligue." - Maxim Lapierre- (crédit: 98,5 FM)

«Donc les choses changent, comme le hockey partout dans le monde. Et on le sait qu'il y a des bons joueurs au Québec. Puis, moi, j'ai joué en Europe, on le voit en Suisse avec 9 millions et plus environ d'habitants. Puis au Québec, c'est plus de 8 millions. Pourquoi pas avoir des ligues qui sont capables de remplir puis aller chercher encore plus de partisans? En Suisse, c'est même pas leur sport national. Donc au Québec, je pense qu'on a le potentiel d'aider à grandir ce projet-là.»

Ils veulent également contribuer à l'amélioration de la ligue en continuant à développer sa structure et à attirer davantage de spectateurs.

Lors d'une entrevue avec Mario Langlois pour l'émission Les Amateurs de sports, Lapierre et Latendresse ont exprimé leur enthousiasme pour ce nouveau projet.

Ils croient fermement au potentiel du hockey au Québec et à la capacité de la LNAH à offrir une expérience de jeu compétitive tout en permettant aux joueurs de poursuivre leurs études ou leur carrière professionnelle en parallèle.

Le marché de Saint-Hyacinthe est particulièrement attractif pour Lapierre et Latendresse, qui voient en cette région un fort potentiel de succès.

«Le hockey senior en ce moment est en très, très bonne santé. Nous, de notre côté, on veut essayer d'amener la visibilité qu'on peut amener à la Ligue. On veut amener aussi une équipe près de Montréal. Je pense que c'est intéressant. Sur la Rive-Sud de Montréal, c'est un marché qui a bien fonctionné." affirme Guilaume Latendresse.

Ils soulignent également l'importance de ramener une équipe de hockey professionnel près de Montréal, dans une région qui a historiquement bien répondu à ce sport.

La valeur des concessions dans la LNAH est un sujet d'intérêt, notamment comparé à d'autres ligues professionnelles.

Si les chiffres des ventes peuvent varier en fonction des performances passées et de la popularité de chaque équipe, une estimation moyenne situait la valeur d'une concession autour de 125 000 dollars en 2018.

Voici les informations du journaliste de Sorel-Tracy, Gilles Péloquin (2018).

Je ne donnerais pas de noms d’équipes ne voulant pas froisser personne dans le circuit comme propriétaires actuels d’équipes, mais selon moi, les chiffres pour les six clubs actuellement varierait entre 85 000$ à 200 000$. (Sorel-Tracy, Laval, Jonquière, Thetford, St-Georges et Rivière-du-Loup.)

Et oui, la meilleure équipe facilement peut s’octroyer ou se vendre si le cas à 200 000$ et rien à redire suite à sa fiche des dernières années et son assistance moyenne à ses parties. Deux autres franchises actuelles se vendraient 165 000$ ou 175 000$ et elles le valent avec leur passé florissant et leur public fidèle.

Une autre concession vaudrait entre 140 000$ et 150 000$ et cela sans se tromper vu sa valeur marchande et surtout ses commanditaires et aussi ses succès sur la glace. Une 5e concession pourrait aller chercher 125 000$ ou 135 000$ auprès d’un éventuel acheteur ou se vendre et la 6e concession pourrais « partir » pour 85 000$ et ce serait un chiffre intéressant pour l’éventuel propriétaire dans les circonstances.

Bien malin de dire… qui est qui et qui n’est pas qui dans ces six chiffres et villes qui peut paraître logique, erroné, voulu, farlelu, trouvez le terme que vous voulez mais il n’en reste pas moins que c’est ce que l’on pourrait imaginer à l’aube de 2018 pour une des six concessions actuelles de la LNAH, rien de moins.

Essayez même de faire le petit jeu et de trouver le montant exact que vous pensez que vaut une concession actuelle du circuit Richard-Martel avec ce que tout cela comprend et sans oublier le budget annuel d’opération d’une équipe variant entre 650 000$ et 850 000$ selon les distances des six équipes actuelles en cette 22e saison de la LNAH.

Cela représente une augmentation significative par rapport aux années précédentes, témoignant de l'intérêt croissant pour le hockey au sein de la ligue.

Alors que Lapierre et Latendresse se lancent dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale, ils gardent à l'esprit l'importance de redonner à la communauté du hockey et d'offrir aux jeunes joueurs une plateforme pour réaliser leurs rêves.

«Puis on veut surtout donner une plateforme pour des jeunes qui sortent de 20, 22, 25 ans, de ne pas avoir à aller jouer dans une troisième ligue en Allemagne quand ils peuvent s'en venir ici, chez nous, dans une ligue qui est structurée, qui est sharp, puis qui, en même temps, ils peuvent continuer d'étudier. Ils peuvent être comptables, ils peuvent être dentistes, ils peuvent faire leur carrière, puis continuer de compétitionner en s'amusant, puis c'est ce qu'on veut offrir.»

«Nous autres, on a été chanceux. Notre travail, c'était de jouer au hockey. Ce n'est pas la même réalité pour tout le monde, mais si on peut aider puis redonner un petit peu dans ce sens là, Mais c'est un peu là-dedans, la vision qu'on a.»

Leur expérience en tant qu'anciens joueurs professionnels leur permet de comprendre les défis et les opportunités uniques auxquels font face les athlètes, et ils sont déterminés à soutenir la croissance et le développement du sport qu'ils aiment tant.

Pour 125 000 boulettes...ça vaut la peine...

Il faut toutefois ne pas oublier le budget d'opération (entre 650 000 $ et 850 000$). Ça tombe bien, les "boys" de la Poche Bleue ont vendu leur entreprise 8,8 millions de dollars. Il sont gras dur pour devenir des propriétaires influents au sein de cette ligue de goons 2.0.

On leur souhaite bonne chance...